Occurences de l'expression

mme

pour DUFRESNY, Charles

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LA JOUEUSE (1699)

  1. Parce que l'envie de devenir assez riche pour t'épouser quelque jour, m'a fait accepter en mariage l'argent d'une femme vieille et infirme, tu appelles cela être marié ? (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  2. Je suis tous les jours en danger de l'être ; car ma femme est pulmonique, et ne se réjouit qu'à me quereller : une pulmonique criarde ne peut pas vivre longtemps. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  3. Les femmes ont de grandes ressources dans les poumons. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  4. Je ne souhaite pas la mort de ma femme, je suis homme de bonnes moeurs, quoique Maître à chanter ; mais mon amour... (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  5. Je ne puis souffrir le mot d'amour dans la bouche d'un homme marié. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  6. Si c'est là ta douceur, ma femme chante à peu près sur ce ton-là, dans nos petits duos domestiques. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
  7. Et moi je te refuse sérieusement par avance, je ne veux pas seulement t'écouter ; ta présence m'inspire une fureur qui ne finira qu'avec la vie de ta femme. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  8. Quand j'y fais réflexion, je suis bien aise que Lisette n'ait pas écouté la confidence que je voulais lui faire ; il ne faut jamais se fier à une femme qu'on a une fois offensée. (Acte 1, scène 3, TRIOLET)
  9. C'est apparemment pour la marier, qu'on la retire du couvent ? (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
  10. Il vous a promis, m'a-t-il dit, un petit présent comme à moi. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
  11. Je cherchais ma mère ; on m'a dit, elle est là-dedans qui joue : bon, bon, ai-je dit, elle en sera de meilleure humeur ; car quand on joue, je croyais moi que c'était comme au Couvent à la récréation, on joue pour se divertir, mais j'ai vu que le jeu de ma mère, c'était une querelle : on faisait un tintamarre, et tout d'un coup on a fait silence ; ma mère tenait des cartes, et elle en tirait une tout doucement, tout doucement : dès qu'elle a été retournée, il y a eu une femme qui a fait un cri, et la querelle a recommencée : on a refait silence, et ma mère a retourné une autre carte ; c'est à celle-là que j'ai eu bien peur : c'était des hommes comme des ivrognes ; et un autre (qui faisait le possédé avec des grimaces de rage) est venu de toute sa force enfoncer un carreau de vitre avec sa tête qui a passé à travers : ah ! (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  12. Frosine, comment ma mère peut-elle vivre dans un enfer comme cela ? (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  13. Quelles figures de femmes j'ai vu là-dedans ! (Acte 1, scène 5, JACINTE)
  14. Voyons comme vous la chanterez ? (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  15. Recommencez cela, Mademoiselle, vous n'avez pas exprimé à ma fantaisie. (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  16. Oui, comme si vous sentiez naître l'amour. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  17. Vous exprimez bien que vous n'osez ; mais il faut chanter comme si vous sentiez ce qu'elle sent. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
  18. Elle a une autre musique en tête, comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, TRIOLET)
  19. Qu'est-ce donc, mes enfants, ma femme ne veut pas qu'on chante dans ce salon-ci ? (Acte 1, scène 6, ORGON)
  20. Le mariage de Jacinte, c'est l'affaire de ma femme. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  21. Je ne me mêle point des affaires de ma femme ; et pourvu qu'elle choisisse à sa fille un mari qui soit honnête homme, je n'ai rien à lui dire. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  22. Je n'aime que la joie et la Musique, comme vous savez. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  23. Ha, ha, oui vraiment, il est riche et honnête homme ; oui, oui, je le veux bien si ma femme le veut. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  24. Çà allez donc vite vous accorder tous là-dedans, moi je vais tâcher de m'accorder avec ma femme, pour marier au plus vite, Jacinte. (Acte 1, scène 6, ORGON)
  25. Il faut que je me fasse la violence de parler d'affaires à ma femme. (Acte 1, scène 7, ORGON)
  26. Hé bien, Lisette, as-tu averti ma femme ? (Acte 1, scène 8, ORGON)
  27. Ne trouves-tu pas plaisant que depuis mon retour de la campagne, je n'aie encore pu parvenir à l'honneur de saluer ma femme ? (Acte 1, scène 8, ORGON)
  28. L'étrange femme que ma femme ! (Acte 1, scène 8, ORGON)
  29. En attendant, Monsieur, je voudrais vous prier de protéger un homme que je veux proposer tantôt à Madame pour Jacinte : c'est un jeune homme aimable, qui est fils unique d'une mère très riche, et qui n'a plus de mari ; ce jeune homme-là s'appelle Dorante. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
  30. On dit qu'il est fort honnête homme ce Dorante-là, et je consens qu'il épouse Jacinte, si ma femme le veut, s'entend. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  31. Je ne veux point pénétrer, cela donnez trop de peine, mais, je serais ravi de faire alliance avec cette Marquise : nous avons fait amitié à la campagne d'où je viens, nous nous sommes bien réjouis ; c'est une femme de mon caractère, un caractère mêlé, moitié folie, moitié raison, n'aimant que le plaisir ; c'est une humeur folâtre, vive, charmante enfin, car elle est toute opposée à l'humeur de ma femme. (Acte 1, scène 8, ORGON)
  32. Comme vous courrez, Madame la Marquise, vous ne me donnez pas seulement le loisir d'aller au-devant de vous. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  33. En trois endroits à la même heure, l'aimable femme. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  34. Il est poli ce jeune homme-là ; nous vivons ensemble comme un frère et une soeur. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  35. Je m'y trompe bien moi-même ; comment pourrais-je ne pas croire que je suis jeune ? (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  36. Voilà un fils que je vais marier pourtant, et c'est ce qui le rend chagrin ; car je lui destine une femme riche qui n'est pas belle : c'est un mariage de raison. (Acte 1, scène 9, LA MARQUISE)
  37. Oui, mais je veux être obéie ; je suis une méchante mère, quoique la meilleure femme du monde : heureusement, mon fils a bon esprit, il regardera ce mariage-là du bon côté ; il n'y a que manière d'envisager les choses : le veuvage par exemple m'eût affligé le reste de mes jours, si je n'y eusse envisagé qu'un mari perdu ; j'y vois la liberté retrouvée, sujet de joie. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
  38. Je vous réjouirais bien, si je vous contais les miens : une femme joueuse fournit des sujets de chagrin qui ne laissent pas d'être plaisants. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  39. Un jour au retour d'un voyage, ma femme avait joué ses pierreries, ses dentelles ; je la trouvai en linge uni ; c'est par vertu, me dit-elle, je suis dans la réforme : elle avait par réforme aussi troqué mes tapisseries de damas, contre dix cadis, et ma vaisselle d'argent, contre de la faïence, cela fit que nous séparâmes de corps et de biens, mais trop tard. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  40. On devrait toujours commencer par se séparer, pour conserver l'union dans un ménage. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  41. Entrons, je vous ferai voir aussi la fille de ma femme, dont je vous ai parlé à la campagne. (Acte 1, scène 9, ORGON)
  42. Vous soupirez comme quand on a du chagrin. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  43. Vous venez de regarder là-dedans un jeune homme, qui n'aura pas diminué votre envie. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  44. Mon_Dieu, je sais bien que j'aime un peu, ce n'est pas là ce que je te demande ; mais comme cela ne fait que commencer, je veux que tu m'aides à connaître, si ce sera quelque jour une de ces passions, comme j'ai lu qu'il y en a, qui feraient mourir une fille de chagrin, si elle n'épousait pas celui qu'elle aime. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
  45. Il n'est pas question de cela, Mademoiselle, il s'agit d'oublier entièrement un homme que vous ne sauriez jamais épouser : car enfin dans la situation de vos affaires, étant fille d'une mère ruinée, et Dorante dépendant d'une mère intéressée, il est impossible... (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  46. Elle n'y viendrait pas non plus, son appartement et le mien sont comme deux pays ennemis ; ce salon-ci est neutre, restons-y. (Acte 2, scène 2, ORGON)
  47. Vous ne rendez jamais visite à votre femme ? (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
  48. Çà, en attendant ma femme, chantons quelque chose Frosine. (Acte 2, scène 2, ORGON)
  49. je ne saurais avoir ici un laquais raisonnable, tous jouent du violon jusqu'à mon petit dragon ; il étudie une maudite ouverture d'Opéra qu'il recommence vingt fois en une heure, et c'est justement celle de toutes les ouvertures qui me porte plus malheur dès que je l'ai entendue : je tenais les cartes, j'allais faire une main complète, j'entends le violon, c'est l'ouverture maudite. (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  50. Je suis perdue, ai-je dit, ma carte va venir, cela n'a pas manqué : l'ouverture recommence, je tire ma carte, et j'ai le coupe-gorge, Monsieur, j'ai le coupe-gorge. (Acte 2, scène 3, LA JOUEUSE)
  51. Hier encore je fus portée au flambeau ; ce maudit homme-là sait que sa présence m'est fatale, et il a la rage de se venir mettre sur le dos de ma chaise, c'est un écumeurs de jouissances, il a la face blême et longue d'une toise ; dès que je le vois, ma carte est en l'air. (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
  52. Je ne reconnais plus ma femme ; car avant que le jeu lui eût aigri l'humeur, elle était polie, gracieuse, enjouée, aussi je l'aimais... (Acte 2, scène 3, ORGON)
  53. tels que vous nous voyez, nous sommes mariés par passion. (Acte 2, scène 3, ORGON)
  54. Ce sont toujours les hommes qui commencent le divorce ; entendez-vous Jacinte ; mais rentrons chez vous, Monsieur Orgon ; je vous estime, Madame je vous honore : mais votre caractère est si opposé au mien que nous ne pourrons jamais avoir aucune liaison. (Acte 2, scène 3, LA-MARQUISE)
  55. Çà, ma femme, je ne veux pas que votre fille reste longtemps ici avec vous. (Acte 2, scène 4, ORGON)
  56. Pourvu que ce soit un honnête homme, les vint mille écus de dot sont prêts dans mon coffre ; à demain donc, ma femme, à demain. (Acte 2, scène 4, ORGON)
  57. Vous voyez qu'il me presse de me déclarer sue le mariage de ma fille ; mais comme je vous le dis hier, il m'est de dernière importance, qu'on ne sache point aujourd'hui les engagements que j'ai avec vous. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  58. Je vous donne ma parole d'honneur, que demain Jacinte sera votre femme. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
  59. On prend du sel avec le coin d'une carte, et on voit courir à la ronde un chapon en l'air ; chacun en arrache son lopin, comme quand on tire l'oie : celui-ci boit d'une main, et joue de l'autre ; l'un avale en gémissant, l'autre mâche en jurant ; celui-ci mange les cartes avec son pain ; et l'autre avale sa rage avec un verre de vin ; quel ordre puis-je mettre à tout cela moi ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  60. Comment donc, Madame, j'ai tout avancé, vous ne m'avez rien donné ; et le reste c'est pour moi ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  61. La raison et la tendresse maternelle, veulent que vous donniez Jacinte à un homme qui en soit amoureux ; parce que l'amour suppléera au peu de bien qu'elle a, ainsi il faut examiner... (Acte 2, scène 8, LISETTE)
  62. Je vois pourtant un homme qui monte, il faut que j'aille faire ma partie : écoute, Lisette, tu aimes ma fille, vois ce qu'il faut faire pour son bien, tout ce que tu feras sera bien fait. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
  63. Pour cela, Monsieur Triolet, vous êtes un homme insupportable. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  64. Vous montez les degrés avec un fracas, vous venez d'un air empressé, comme si vous étiez un joueur, un coupeur ; je crois que c'est quelqu'un, et ce n'est que Monsieur Triolet. (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  65. Je suis fâché, Madame, de n'être que moi ; vous devinez apparemment à ma mine, que je viens vous demander de l'argent. (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  66. Parlons d'autre chose, Madame : comme c'est moi qui ménage secrètement avec vous le mariage du riche Chevalier et de votre fille, il me presse de vous presser, vos délais, vos retardements l'alarment. (Acte 2, scène 9, TRIOLET)
  67. Quand une femme comme moi a donné sa parole... (Acte 2, scène 9, LA-JOUEUSE)
  68. Mais je n'ai point vu ma femme depuis mon retour, je voudrais pourtant savoir d'elle si... (Acte 2, scène 10, TRIOLET)
  69. Pour faire voir à la Marquise, sans nous commettre... (Acte 3, scène 1, TRIOLET)
  70. Mais en passant il faut aller apprendre mon retour à ma femme ; il faudra l'embrasser ; quelle corvée ! (Acte 3, scène 3, TRIOLET)
  71. Hom, je la défie de lui tirer son secret : c'est un sang froid d'homme... (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  72. Oui, Lisette, oui, heu, je vais un peu tailler ces femmes : il y a longtemps que je n'ai taillé, que j'en suis malade : pour me guérir, je vais voir si Madame Orgon veut ponter. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  73. Quand elle sera votre femme, elle sera toujours mon écolière au moins. (Acte 3, scène 5, TRIOLET)
  74. À propos, monsieur, Triolet, j'étais l'autre jour chez une de vos écolières, où l'on vint me chercher, c'était de la part de votre femme qui était malade. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  75. Je vous apprends que votre femme est malade, car on vint vous chercher : c'était je crois il y a trois jours. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  76. On nous vint dire que votre femme était fort mal ; je dis fort mal. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
  77. Si la femme de Triolet est morte, j'aurai la survivance : mais à propos cette mort nous découvrira peut-être des choses qui changeront bien les affaires de Jacinte. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
  78. Je sais bien qu'il faut de la raison, Lisette, mais je n'ai rien à me reprocher ; car depuis le moment que j'ai commencé à m'apercevoir que j'aimais Dorante, je n'ai pas pu cesser de l'aimer. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  79. Effectivement, on ne sait comment faire ; car on ne peut chasser l'amour dans un coeur avant qu'il y soit entré ; et dès qu'il est entré, il n'est plus temps. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
  80. C'est que ma mère lui a défendu ; car j'ai écouté tantôt, et ma mère lui a dit, oui, Dorante, je vous donne ma parole d'honneur que demain Jacinte sera votre femme. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
  81. Voilà les discours d'un homme dur, d'un Arabe ; non ce n'est point là le procédé d'un honnête homme. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  82. Hé non, Monsieur, je ne vous dis point d'injures, j'aurais tort, je ne me plains point de vous ; vous êtes un beau joueur, honnête homme, galant homme... (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  83. Puisque la voilà, je veux que vous lui disiez en ma présence qu'elle sera ma femme. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  84. Non, je vous prie ; car j'ai, comme je vous ai dit, des raisons pour ne point déclarer votre mariage si tôt. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  85. Mais je veux voir si elle vous est soumise ; dites-lui sans me nommer que vous voulez la marier. (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  86. Vous êtes un étrange homme ! (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  87. Je vous ai dit aussi que j'avais des raisons pour ne vous pas nommer celui à qui je vous ai promise ? (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  88. Je vous assure par avance que ce sera le plus honnête homme, le meilleur homme, le plus aimable... (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
  89. Comment donc ? (Acte 3, scène 9, LA-JOUEUSE)
  90. Comment dites-vous ? (Acte 3, scène 10, LA-JOUEUSE)
  91. Vous en gagnâtes bien hier comme cela : on en mettait dix sur une carte, Monsieur le Chevalier. (Acte 3, scène 10, LA-JOUEUSE)
  92. Je suis discret comme vous voyez ; je n'ai pas voulu lui faire avouer que vous lui avez promis votre fille. (Acte 3, scène 11, LE-CHEVALIER)
  93. Oui, oui, mon héritier n'osera pas se venger de moi sue ma femme ; car il a intérêt que je meure sans enfants, et tant pis pour lui s'il était assez fou pour se déshériter lui-même. (Acte 3, scène 11, LE-CHEVALIER)
  94. Il faut bien engager ma fille à cet homme-ci, avant que mon mari s'aperçoive de ce que j'ai perdu en son absence. (Acte 3, scène 11, LA-JOUEUSE)
  95. Comment donc ! (Acte 4, scène 1, LA-MARQUISE)
  96. Il est vrai que le Chevalier est vieux, mais sa femme serait jeune : o, voit tant de vieux maris, dont les jeunes femmes font tort aux collatéraux. (Acte 4, scène 1, LA-MARQUISE)
  97. Les femmes les moins raisonnables se laissent persuader, il n'y a qu'à prendre le moment ; allons, embrassez-moi ma bru. (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
  98. Il revient de l'enterrement de sa femme. (Acte 4, scène 3, ORGON)
  99. On en parle dans le monde comme d'un miracle de composition. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
  100. Commencez donc Jacinte. (Acte 4, scène 4, ORGON)
  101. Vous allez voir Madame, quel goût de chant il y a dans cette pastorale, c'est un récitatif ; Monsieur Triolet est le seul homme qui sache exprimer des paroles. (Acte 4, scène 4, ORGON)
  102. Recommencez pour voir, Mademoiselle ? (Acte 4, scène 4, ORGON)
  103. J'ai trouvé dans la cassette de ma femme, cette consolation. (Acte 4, scène 5, TRIOLET)
  104. Comment donc ? (Acte 4, scène 5, TRIOLET)
  105. Vous êtes ma femme au moins ; mais par bonheur cela ne durera guères. (Acte 4, scène 7, LE-CHEVALIER)
  106. votre femme après m'avoir donné une parole positive... (Acte 4, scène 9, DORANTE)
  107. Il n'y a que ma femme capable de vouloir faire deux gendres à la fois avec une fille unique. (Acte 4, scène 9, ORGON)
  108. Vous lui ferez reprendre mon mari, je conçois qu'il a raison d'être fâché : vous êtes amoureux, Monsieur, mais je suis femme de probité ; j'avais promis ma fille à un autre. (Acte 4, scène 10, LA-JOUEUSE)
  109. Vous avez perdu la raison ma femme. (Acte 4, scène 10, ORGON)
  110. Combien voilà que je regagne en beaux louis d'or : l'or me rafraîchit le sang, comme de l'eau de poulet ; je sens couler cet or-là dans mes veines : quelle volupté ! (Acte 4, scène 12, LA-JOUEUSE)
  111. Je ne te cacherai rien, Lisette, je vais te dire premièrement comment j'ai attrapé en l'absence de mon mari, la clef... (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
  112. Il ne m'importe comment, je ne suis en peine que des vingt mille écus qui étaient avec le Diamant, dans le coffre où je l'ai vu mettre par votre mari. (Acte 4, scène 13, LISETTE)
  113. Je ne me suis jamais laissé entamer au chagrin ; mais j'avoue que ce coup m'accable : malheureuse femme ! (Acte 5, scène 1, ORGON)
  114. Ma femme avait donné mile écus dessus ; il faut voir comment nous les retirerons sans nous faire d'affaires. (Acte 5, scène 2, TRIOLET)
  115. Voilà pour dix mille francs de pierreries, sur quoi ma femme a donné mille écus ; si vous voulez faire ce présent-là à Jacinte en me rendant. (Acte 5, scène 3, TRIOLET)
  116. La voilà qui vient vous prévenir par des menaces : évitez les premiers mouvements d'une femme vive ; elle va jeter feu et flamme. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
  117. Je n'ai que quatre mots à te dire, et je te les dirai doucement, bonnement, cordialement, comme une bonne mère : tu t'imagines que je te cache quelque fiel sous cette douceur ; non,je te jure, et je ne suis point fâchée que tu te maries follement, au contraire, j'en suis bien aise, car cela justifiera certaines démarches que je médite depuis longtemps : je n'osais rompre avec toi la première, je ne cherchais qu'un prétexte, tu me le fournis, tu m'autorises, cela est heureux ! (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  118. D'accord : mais tout en riant, je suivrai mon petit penchant, comme tu suis le tien, cela sera réciproque. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  119. Je t'en offre autant, mon fils, je t'en offre autant ; oui, j'aime depuis peu un grand garçon jeune et bien fait ; oh tu verras quel homme c'est, il t'aura plutôt déshérité que tu n'y auras pensé. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  120. Ton beau-père m'attend, je ne veux pas faire attendre un joli homme. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
  121. Ce sont des bonnes fiches pourtant, il ne faut qu'un clin d'oeil pour l'enrichir, elle est aux prises contre un joueur respectable, et fort estimé dans Paris, c'est un gros boeuf, mais un gros boeuf riche, et bête à l'avenant, il joue tant qu'il a de l'argent, et il a de l'argent tant qu'il veut, il joue pour se faire des amis, par galanterie ; il oublie les cartes des femmes, et il paye les hommes deux fois pour éviter les querelles. (Acte 5, scène 5, LE-CHEVALIER)
  122. J'attends qu'elle perde pour en avoir raison ; la perte au jeu rend les femmes traitables. (Acte 5, scène 5, LE-CHEVALIER)
  123. Une joueuse désespérée : la voilà avec un flambeau au poing comme une furie,... (Acte 5, scène 5, TRIOLET)
  124. Elle vient de se côté-ci comme un tourbillon. (Acte 5, scène 5, TRIOLET)
  125. Comment donc ? (Acte 5, scène 9, ORGON)
  126. À l'égard du Comique les femmes joueuses en fourniraient de reste. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  127. J'oublie un sacrifice au Dieu des Brelans, où les hommes sacrifient leur temps, leur santé, leur probité, leur gloire ; et les femmes sacrifient... (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  128. Comme il nous manque ici des danses, je fais une entrée de douze dupes enfants de famille vêtus comme des Colonels, et de douze Gascons délabrés. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
  129. Les deux entrées se réunissent et les Gascons dépouillent les enfants de Paris ; mais nus comme la main : cela serait du spectacle. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)

LA NOCE INTERROMPUE (1699)

  1. Par la mort, non pas de mon âme, Monsieur_le_Comte et Madame le Comtesse se moquent-ils de faire attendre si longtemps un homme comme moi ? (Acte 1, scène 1, LE-TABELLION)
  2. Signez toujours, gnia point d'argent, c'est comme qui dirait, buvez toujours, allons compère, buvez toujours ; mais il n'y a point de vin : ça ne fait rien, buvez toujours : or, il faut voir le vin, et puis on boit. (Acte 1, scène 1, LE-SOLDAT)
  3. Salut à l'homme d'affaire de Monsieur_le_Comte ; il nous va compter, nombrer et délivrer. (Acte 1, scène 2, LE-TABELLION)
  4. Cela est bon, vous dis-je ; Monsieur_le_Comte m'abandonne l'ordre, mais nos finances sont courtes ; la vente de ses fruits n'a pas donné, il n'y a point de fond dans nos coffres, il n'y a que des pommes. (Acte 1, scène 2, ADRIEN)
  5. Je vous donne à choisir, prenez des pommes, ou la parole de Monsieur_le_Comte ; nous n'avons point d'autre fond. (Acte 1, scène 2, ADRIEN)
  6. Halte-là les flacons ; holà ho l'homme d'affaire, rapporte ici la fiancée ? (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
  7. Je suis fâché de ne me pas appeler Lisette ou Margoton ; mais puisque Madame_la_Comtesse n'a point d'autre femme de chambre que moi, j'ai droit de confidence sur sa filleule ; parlez. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  8. L'autre jour comme je me promenais seule dans le petit bois, j'aperçus un homme sur notre mur ; il se laissa tomber dans l'allée, j'eus peur d'abord, mais sitôt que je l'eus regardé, je te l'avoue, je n'eus plus peur de lui : je fis pourtant réflexion qu'une fille sage devait s'enfuir, je voulus courir. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  9. Charmante personne, ayez pitié de moi, je suis blessé : je crus bien qu'il faisait cela exprès, mais je ne le laissai pas d'en avoir compassion ; il fit un grand soupir, sa tête tomba sur l'herbe, comme s'il eut été mort. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  10. J'ai lu ses billets avec plaisir ; mais enfin écrire tendrement, soupirer, faire le mort, escalader un mur, cela ne suffit pas pour faire un honnête homme ; qu'en dis-tu ? (Acte 1, scène 3, NANETTE)
  11. Hier au soir, en rentrant dans le Château, j'aperçus l'homme du petit bois, qui courait après moi tout hors d'haleine, et ne pouvant parler, il gesticulait, et en gesticulant il me mit quelques louis d'or dans la main. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  12. Monsieur, lui dis-je, si vous avez l'éloquence aussi belle que le geste, vous me persuaderez tout ce qu'il vous plaira : en effet il me persuada qu'il vous aimait, et conclut qu'il vous demanderait au Comte et à la Comtesse : doucement, lui dis-je, c'est une couple d'animaux féroces, incapables d'entendre raison ; ils s'entr'appellent mon bichon, ma bichonne, et ce sont deux dogues qui se montrent les dents vingt fois par jour ; toutes leurs conversations commencent par des caresses, et finissent par des coups de poing. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  13. Au reste je me suis informé de ce joli homme-là, il s'appelle Dorante ; il est riche, plein d'esprit, de coeur, de politesse. (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
  14. Ça, comment ferai-je pour annoncer à ce brutal, que la Noce est interrompue ! (Acte 1, scène 4, ADRIEN)
  15. Comment donc ? (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
  16. Comment donc maraud, ils ne veulent pas... (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  17. C'est que ce sot-là ne leur a pas parlé comme il faut. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
  18. La raison est souvent du côté du plus faible, et c'est tout comme s'il avait tort ; mais Madame, laissez-moi rêver si je ne pourrais point adroitement dégoûter Lucas d'épouser Nanette. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
  19. Cela serait fâcheux ; car point de Nanette pour Dorante, point de fortune pour moi ; mais commençons toujours par rompre le mariage. (Acte 1, scène 8, ADRIEN)
  20. Je vous l'ai déjà dit, l'amour de Monsieur_le_Comte, ou plutôt sa convoitise pour Nanette, et la jalousie de la Comtesse vous sont également contraires : car ou la femme l'enfermera pour son profit, ou le mari pour le sien la mariera à un sot. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
  21. Adrien, ne sais-tu point comment ma femme a pu deviner mes desseins ? (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
  22. Quoi qu'il en soit, je me ris ce la colère de ma femme, et dès ce matin je conclus l'affaire. (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
  23. N'en doutez point, Lucas, en dépit de ma femme je vous ferai mon Fermier ; c'est assez que vous et moi soyons d'accord. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  24. Oui : mais c'est ce que je ne sommes pas que d'accord. (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  25. Je sais bien que votre volonté est toujours d'accord avec ce qu'ou voulez ; mais je disais moi, que de prendre une femme pour rian, et une ferme pour pu qu'à ne vaut, c'est trop de parte en un jour. (Acte 1, scène 11, LUCAS)
  26. Puisque vous êtes si tenant, si dur, nous adoucirons les choses ; ne vous inquiétez de rien, ne pensez qu'à Nanette, c'est un trésor ; allez vite lui redonner votre foi, je vais réduire ma femme. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
  27. J'ai peur que Monsieur_le_Comte ne l'ait commencée. (Acte 1, scène 13, LUCAS)
  28. Ce n'est pas, comme je vous dis, que Nanette ne soit très sage ; mais Monsieur_le_Comte est un fin calculateur. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
  29. Hé bien, puisqu'il vous a vu ensemble, commencez à faire votre rôle de benêt ; tournez le dos à Nanette comme un sot là ; Vous Nanette, baissez modestement les yeux ; et allez-vous-en de ce côté-là. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
  30. Je conclus que voilà un mari comme il nous le faut pour Nanette, sans amour, sans jalousie ; et qui ne se souciera non plus de sa femme que s'il était grand Seigneur. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  31. Il sera docile, humble, respectueux pour votre qualité, et il aura une confiance aveugle et cordiale en vous et en sa femme. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
  32. Les manières de cet homme-là m'accommodent assez ; je souhaite qu'il s'accommode de Nanette. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  33. Ne consentirez-vous pas à la prendre pour femme ? (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  34. Je ne peux pas ; mais je laisserai ma femme à ma place pour avoir soin que vous soyez content. (Acte 1, scène 16, DORANTE)
  35. Ça, Adrien, pour pouvoir faire la Noce en paix, il faut faire croire à Madame_la_Comtesse que cet homme-ci emmènera Nanette bien loin. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
  36. C'est que ma femme n'aime point à la voir. (Acte 1, scène 16, LE COMTE)
  37. Je t'en prie, commence par signer le Contrat. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
  38. Je t'en conjure, commence par le Bail. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
  39. Que cet homme-ci n'est point un Fermier, que c'est un riche Cavalier, amoureux de Nanette, qui s'est déguisé ainsi pour l'emmener avec votre consentement. (Acte 1, scène 18, ADRIEN)
  40. Allons, Nanette, je vous commande d'aimer ce jeune homme-là. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  41. Oui, ma femme, je suis le Maître, et je savais bien que je vous mettrais à la raison. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  42. On accuse les femmes de commencer les querelles, mais elles sont aussi les premières à revenir ; j'ai toujours eu pour toi une tendresse prévenante. (Acte 1, scène 19, LA-COMTESSE)
  43. Quelle bonté de femme ! (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
  44. Va je te le revaudrai. Vous entendez bien, Bertran, Madame_la_Comtesse vous donne Nanette en mariage, puissiez-vous vous chérir tous deux aussi tendrement, que nous nous chérissons ma femme et moi. (Acte 1, scène 19, LE COMTE)
  45. Parguenne, Monsieur_le_Comte, vla la Noce que je vous ramène, comme vous m'avez commandé. (Acte 1, scène 20, LUCAS)
  46. Commencez toujours. (Acte 1, scène 20, LE-COMTE)
  47. Ni Femme, ni Ferme, ni prêts ; v.10 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  48. Sur la Femme et sur l'Héritage v.15 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  49. Pour peu que ta femme vaille, v.19 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  50. Plus ta femme sera vivante, v.35 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  51. Plus ta femme sera gaillarde, v.45 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
  52. Que ma femme s'avance v.53 (Acte 1, scène 23, LE-COMTE)
  53. Nous sommes dupés, mon mouton ; mais console-toi ; si on t'enlève Nanette, tu retrouveras en moi une consolation légitime. (Acte 1, scène 24, LA-COMTESSE)

LES MAL-ASSORTIS (1693)

  1. Je vous dis que vous ne serez point reçu, que vous n'ayez choisi une femme. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  2. Mais, comment voulez-vous que je choisisse ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  3. Est-ce que vous avez ici, comme à Paris, de ces rues marchandes, où l'on trouve des filles en magasin ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  4. C'est que tous les époux mal-assortis, c'est-à-dire, qui ne sont pas contents l'un de l'autre, auront permission aujourd'hui de se plaindre à vous, et vous aurez le pouvoir de les faire troquer de femmes et de maris, si vous le jugez à propos. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  5. Oh, c'est ce qui vous trompe, car nos peuples sont de si bons sens, que tel qui a une femme jalouse, laide, capricieuse et coquette, ne veut point changer, de peur de trouver pis, et vous n'aurez peut-être aujourd'hui que cinq ou six mal-assortis à juger. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
  6. Comment est-ce que je ne l'ai pas deviné ! (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
  7. Qui est cet homme-là ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  8. Comment donc ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  9. Un homme pour sous-gouverneur de vos soeurs ? (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  10. Et moi je vais aider à ces pauvres filles à s'attifer ; car elles n'ont point d'autre femme de chambre que moi. (Acte 1, scène 2, PIERROT)
  11. Oh, les filles n'aiment guère à se cacher : et si elles étaient toutes faites comme vous, elles amèneraient bientôt la mode de s'habiller l'été avec du réseau. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  12. La fleur de la beauté, c'est comme la fleur de la sagesse. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  13. La vertu est justement tout comme les médecins, qui ne guérissent que des maladies qu'on n'a point. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  14. Quoi, ce Léandre, si beau, si bien fait, qui se démène comme un coq, et se campe comme un cheval de manège, vous ne le verrez jamais ? (Acte 1, scène 3, PIERROT)
  15. Je suis venu par l'escalier dérobé, afin de surprendre ces filles dans leur naturel, avant qu'elles aient le temps de se falsifier : car sitôt qu'une femme a le loisir de se préparer à recevoir visite, ma foi, les plus connaisseurs ne sauraient juger ni de son sein, ni de sa taille. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  16. Il y a mille femmes scrupuleuses, qui prendraient mal les choses : mais pour moi qui ai l'intention bonne... (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  17. Croyez-moi, monsieur le gouverneur, vous seriez heureux avec une femme comme moi, qui ne sait ce que c'est que d'engendrer de la mélancolie. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
  18. Apparemment qu'elle est jolie, car elle minaude. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
  19. Apparemment qu'il ne l'a pas encore vue. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  20. Madame, je m'en tiens à celle-ci, et je la choisis pour ma femme. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  21. Comment ? (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  22. Oh, il faut que les femmes modèrent leur joie. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  23. Il n'y a point d'armure à toute épreuve de la rage d'une femme. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
  24. On peut troquer de femme en dépit de l'usage... v.44 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  25. Celui-ci dit, que ma femme est trop mûre, v.57 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  26. Jeune femme et vin vieux. v.62 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  27. Oui, oui, je parlerai, et l'on verra comment v.83 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  28. Comme un amant d'une maîtresse. v.88 (Acte 2, scène 1, LA COQUETTE)
  29. Les femmes du bel air ont retranché l'usage. v.92 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  30. Devant la femme d'un greffier, v.94 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  31. Tout court, me fit l'affront de m'appeler sa femme. v.97 (Acte 2, scène 1, LA COQUETTE)
  32. Et vous nommer sa femme est une calomnie. v.101 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  33. Arriver ce benêt, comme un écornifleur, v.105 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
  34. Quand la femme fournit à de telles dépenses, v.122 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  35. Et je crois après tout, ma femme raisonnable. v.130 (Acte 2, scène 1, LE-PROCUREUR)
  36. D'avoir une femme qui vous convienne. v.169 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  37. Et femme laide comme un diable, v.174 (Acte 2, scène 1, ARLEQUIN)
  38. Si l'on troquait de femme et de mari v.179 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
  39. Une vieille, dont la bourse est vide, et un jeune homme qui se cure les dents ! (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  40. Vous, vous vous plaignez apparemment qu'il ne vous a pas donné l'emploi de vos deniers ? (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  41. Une vieille qui achète la tendresse d'un jeune homme, doit s'attendre, que dès le lendemain du marché, il portera chez sa voisine l'argent et la marchandise. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  42. Mais vous voyez ce jeune homme. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  43. Comme il n'avait pas accoutumé de me faire de si grands présents, je me doutai de sa ruse, et je dis en moi-même : je l'attraperai. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  44. Votre femme est peut-être une femme précoce. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  45. Oh, tu as beau dire, le juge sera de mon côté, car il est homme comme moi. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  46. Il a intérêt de me justifier, car il a peut-être une femme comme moi. (Acte 2, scène 3, LA-JARDINIÈRE)
  47. Écoutez, la faute de votre femme est une faute d'ignorance, car si elle avait su calculer, comme vous, les jours et les mois, elle aurait si bien pris ses mesures, que vous ne vouS seriez aperçu de rien, et il ne faut pas déshonorer une femme, parce qu'elle ne sait pas l'arithmétique. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  48. Si vous voulez que je garde ma femme, défendez donc à monsieur de venir chez moi. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
  49. Gardez-vous-en bien, c'est un homme de qualité qui trouverait fort mauvais qu'on lui fît ce compliment-là. (Acte 2, scène 3, LA-JARDINIÈRE)
  50. La femme a l'avantage v.195 (Acte 2, scène 3, L'HYMEN)
  51. Monsieur, vous savez mieux que moi l'hypothèque que vous avez sur cette jeune femme. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  52. Et vous, mon ami, pour vous punir de la folie que vous avez faite, je vous ordonne d'épouser la bonne femme. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  53. Vous trouverez le secret de la rajeunir, comme un vieux poirier, en lui coupant la tête : aussi bien une vieille sans argent, n'a plus que faire au monde. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
  54. Comme le loup et la brebis. v.219 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
  55. D'adorer une femme au moins en apparence, v.259 (Acte 2, scène 5, LÉANDRE)
  56. Comment vous nomme-t-on ? v.277 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  57. Vous qui cherchez une femme inconstante, v.282 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  58. Allons, allons, de peur que ce mari, dont vous êtes lasse, et que cette femme qui vous aime si tendrement, ne viennent s'opposer au troc, il faut vous marier promptement. (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  59. Rallumez vos flammes éteintes v.304 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  60. Et voudraient, comme vous, v.310 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  61. Sa flamme se change en fumée. v.316 (Acte 2, scène 5, L'HYMEN)
  62. Tu dis qu'en troquant de femme, v.317 (Acte 2, scène 5, L'HYMEN)
  63. C'est la femme du voisin. v.326 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  64. Le Cabaretier dont la femme laide v.327 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  65. Le Procureur dont la femme coquette v.333 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  66. Te grugeront comme un sot ! v.338 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  67. Quand la femme met la nappe, v.339 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  68. La jardinière qui a épousé le jeune homme. v.341 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
  69. Vont changer de femme aussi ! v.355 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

  1. Il est homme à donner dans de pareils panneaux. v.14 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
  2. Une prude en sa vie épouse un homme, ou deux ; v.66 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  3. Tout d'un coup, oui, m'trouver tout vnu comme un miracle. v.108 (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  4. C'est placer de l'argent très prudemment. v.113 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  5. N'a pas, comme tu sais, grand esprit en partage. v.120 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  6. C'est pour plaire au baron comme vous m'avez dit. v.130 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  7. Paraître embarrassée ; un homme de sang-froid v.141 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  8. Que celles qui les font, sont des femmes bien fines ; v.152 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  9. Mais moi, qui ne suis pas fine comme elles sont, v.153 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  10. Je ne pourrais jamais faire comme elles font. v.154 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  11. Si, comme il m'a promis, il termine aujourd'hui. v.174 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
  12. Vous allez voir comment je veux faire fortune. v.187 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  13. Aux filles comme moi, font encor trop d'honneur. v.202 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  14. Tu la ruine, ell' qui t'aim' comme si t'étais sa fille. v.220 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
  15. C'est comme rien, oui ; mais à l'égard des deux autres, v.235 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  16. Vous serez avec moi comme mon propre enfant. v.265 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  17. Était comme aujourd'hui, pour vous pleine d'égards, v.273 (Acte 1, scène 6, LE BARON)
  18. Non, il va m'emmener, c'est de quoi je suis sûre. v.284 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  19. Voilà ce qui s'appelle aimer comme nature : v.312 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  20. Je veux vous emmener en secret à Paris, v.314 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
  21. Mais comme l'amitié seule faisait le nôtre, v.332 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  22. Vous trahir, vous fâcher ! Je devais prudemment v.342 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  23. J'ai tort, cent fois tort : mais elle sera ma femme. v.344 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
  24. Profite, multiplie, et croit comme chiendent. v.369 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
  25. Je l'aime, je l'adore, et j'en ferai ma femme. v.371 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
  26. Eh, vous l'êtes assez, monsieur, pour une femme. v.407 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  27. A vu, là, sur mon front, grosse somme d'argent, v.413 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  28. C'est le gain le plus prompt pour une femme sage. v.416 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  29. La preuve de cela, c'est que j'en fais ma femme. v.459 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
  30. Quoi ? Comment ? v.475 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
  31. Eh ! Comment ? v.493 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
  32. Me parler comme à lui, me rebuter, moi, moi ? v.536 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
  33. Comment donc à votre âge avoir déjà l'audace v.565 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
  34. Car enfin, sans cela, comment pourrais-je croire v.570 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
  35. Que, comme j'ai fait là, je dirai le contraire v.577 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
  36. Comment ? v.592 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  37. Il t'fait sa femme, et l'dit. v.593 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  38. Un père a, comme on dit, pu d'âge que sa fille. v.614 (Acte 2, scène 8, LUCAS)
  39. Vous êtes de zéros un homme insatiable. v.658 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  40. Oui, comme des oiseaux, v.684 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
  41. Au baron comme à vous elle a tendu le piège, v.703 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
  42. Comme il faut. v.739 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
  43. Nous en sommes déjà convenus entre nous. v.770 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  44. Comment ! v.774 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
  45. Ça renflera d'abord, et pi comme une enflure v.832 (Acte 1, scène 5, LUCAS)
  46. Que disent-ils ? Comment ! v.844 (Acte 1, scène 5, LISETTE)

LE DÉPART DES COMÉDIENS (1694)

  1. Nous sommes les malades, et voilà les médecins... (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
  2. Mon pauvre Arlequin, puisque la saison de l'été est si contraire au tempérament des comédiens, puisque nous sommes desséchés, atténués, languissants, agonisants ; en un mot puisque nous sommes abandonnés des médecins, il faut tirer le rideau, c'est-à-dire fermer notre théâtre, et prendre congé de la compagnie. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
  3. Tu sais que dans notre famille nous sommes tous amoureux de père en fils, et comme j'excelle à ce métier-là, je vais montrer en ville à faire l'amour méthodiquement. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  4. Je sais qu'à présent l'amour est moins un métier qu'une marchandise ; mais enfin, il faut toujours de l'art pour tromper une jeune innocente avec de faux serments : pour fasciner les yeux d'une mère, en la mettant de toutes les parties de plaisir : pour donner le change à un rival, et gagner l'amitié et la confidence des maris qui ont de jolies femmes. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  5. Celui-ci prélude galamment, celui-là entre en matière, l'autre en sort avec honneur. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  6. Je vois bien que tu as de bons principes, et si tu veux t'associer avec moi, nous ferons bien valoir le commerce. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
  7. Dans le commerce de tendresse les associés ne s'accordent guères, et chacun fait sa main de son côté, sans rien rapporter à la masse. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
  8. Que la comédie aille comme elle pourra, pour moi je serai toujours recherché des femmes pour mon bel esprit. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  9. Un homme qui a de l'entremetture et de l'entregent, ne saurait manquer de rien. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  10. Chez une femme. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  11. Une femme servir une femme. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
  12. Et moi chez une femme. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
  13. Comment maraud, tu vas sur mes brisées ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  14. Et moi, j'y suis entrée de la main d'un joli homme. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
  15. Va, va, je n'ai que faire de ta société ; je trouverai bien dans Paris quelque illustre associé qui m'apprendra le fin du commerce. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
  16. Faites-moi voir dans votre grammaire quelque dialogue entre une femme et un officier, qui se parlent d'une loge à l'autre. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
  17. Comment donc ? (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  18. Princesse, tout conspire à couronner ma flamme, v.70 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
  19. Adieu femmes, dont les maris v.109 (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

  1. Malheureusement pour toi celle-ci commence, aussi bien que l'autre, par le Valet et la Suivante, sitôt que tu les verras paraître, tu sortiras sans les écouter, en criant tout haut : c'est la même chose, c'est la même chose ; et il faut l'écouter pour voir si c'est la même chose. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  2. Ma foi, je n'attendrai pas qu'on ait commencé pour sortir, à moins que tu ne me prouves ces prétendues différences. (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
  3. Je prétendais seulement te prouver que toutes ces parties sont traitées différemment dans les deux pièces, et qu'à le bien prendre, elles n'ont rien de semblable que le fond du sujet, et deux ou trois idées de Scènes qui se sont trouvées dans des mémoires que l'un des deux auteurs a dérobés à l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  4. Le Chevalier est un jeune homme bien morigéné ! (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  5. Avoue qu'il est incommode de loger en même maison avec des femmes qui ont intérêt d'examiner notre conduite ! (Acte 2, scène 1, N?RINE)
  6. De l'air déterminé dont il joue, il est homme à gagner cent mille écus en trois coups de dés ; cela s'appelle un grand parti ! (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  7. Dorante est si honnête homme. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  8. Dorante est honnête homme ; mais mon maître est joli (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  9. Vert et piquant, c'est ce qu'il faut pour réveiller le goût des femmes. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  10. Dorante est un homme fait. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  11. Mon Maître ne se pique point de ces niaiseries-là ; mais en récompense, c'est le plus ensorcelant petit scélérat, un tour de scélératesse si galant, que les femmes ont du plaisir à se laisser tromper par lui. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  12. Mais que nos Amants se brouillent ou qu'ils se raccommodent, ce sont des scènes qui me réjouissent et qui ne m'intéressent point du tout ; ma foi, nous sommes faits pour rire tout bas des folies de nos maîtres : nos maîtres sont faits pour nous payer et pour nous donner la Comédie. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  13. Le personnage qui me réjouit le plus céans, c'est la vieille Comtesse, elle croit cacher sa fragilité à l'abri de l'air sévère dont sa philosophie est ombragée ; elle nomme affection fraternelle son amour pour mon maître : et toi, quel beau nom donnes-tu aux services que tu rends à l'amour masqué de cette héroïne de vertu ? (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
  14. Un devoir indispensable m'appelle en Ville, je vais exhorter à la patience une femme qui a épousé un Joueur. (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  15. Elle extravague, Nérine, je ne puis plus supporter ses égarements ; se peut-il que la figure d'un petit écervelé d'homme cause de si grands désordres dans une âme raisonnable ? (Acte 2, scène 2, LA COMTESSE)
  16. Car vous ne vous rencontrerez jamais ensemble, et vous serez levée tous les jours avant qu'il revienne se coucher ; avec un homme réglé vous mèneriez une vie unie, ennuyeuse et languissante ; la vie d'un joueur est bien plus diversifiée ; diversité dans l'humeur; vous le verrez enragé, bourru dans l'adversité, brutal et méprisant dans la prospérité : diversité dans votre ménage ; abondance, disette, tantôt en carrosse, tantôt à pied ; quitter le premier appartement pour loger au quatrième étage : diversité dans les emmeublements ; aujourd'hui le velours, demain la serge, et après-demain les quatre murailles : la diversité réjouit les femmes. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
  17. mais si je fais ce raisonnement-là, un homme amoureux pourrait l'avoir fait aussi : voyons si par hasard... (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  18. Ce n'est plus qu'en s'exposant qu'on fait fortune auprès des femmes. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  19. Je ne connais plus que cet homme-là qui soit poltron en amour. (Acte 2, scène 5, N?RINE)
  20. Grâce au Ciel, Angélique s'accoutume à voir Dorante amoureux ; cela me prouve que la pluralité des amants n'est pas incompatible avec la sagesse de nos femmes. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
  21. Le sommeil vous serait plus utile que... (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  22. Il est neuf heures, Monsieur, et toutes les femmes réglées sortent du Lansquenet dès cinq heures du matin, pour s'aller coucher de bonne heure. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  23. J'avais fait un tarif d'emprunt, où je taxais, comme amis, jusqu'aux connaissances de vue ; mais il y a longtemps qu'ils ont tous fourni ou refusé leur somme. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  24. Je suis abîmé ; j'en ai l'obligation à un homme, un homme, Frontin, un seul homme qui me suit partout. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  25. Comment donc vous a-t-il abîmé. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  26. C'est la Comtesse, commencez votre rôle ordinaire ; paraissez accablé, outré, hébété par le chagrin ; surtout, écoutez patiemment la mercuriale, songez que l'argent est au bout. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
  27. Nous sommes fâchés d'être contraints à précipiter son mariage pour payer des dettes pressantes. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  28. Écoutez, Frontin, si vous parlez seulement du mémoire, je vous chasserai comme un coquin. (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  29. Voilà l'humeur de mon maître, il ne sait ce que c'est que d'emprunter ; cependant il a des créanciers qui le persécutent ; cela l'obligerait, comme je vous ai dit, à précipiter son mariage avec Angélique, dont il n'est presque plus amoureux ; il ne l'a jamais aimée que superficiellement. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  30. Entre nous, Madame, toute la solidité du coeur de ce jeune homme-là est pour vous, il le dit bien dans ses moments de prudence : je devrais, dit-il, me laisser entraîner au penchant vertueux que je me sens pour Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  31. Vous-même ; fi, ces dettes-là sont d'une espèce libertine, des dettes de garçons, une femme régulière ne doit point entrer dans un détail si déréglé. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  32. Une Dame prudente ne doit point paraître dans des payements qui concernent l'entretien d'un joli homme. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
  33. Ha, Ha, je vous prends sur le fait : apparemment tu négocies quelque emprunt ? (Acte 2, scène 6, NÉRINE)
  34. Comment l'entends-tu donc ? (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  35. Effectivement le Chevalier est faible, il faudrait l'unir à quelque femme forte, forte comme vous par exemple. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  36. Je ne dis pas cela par insolence ; je suis persuadée que vous n'avez jamais aimée, pas même défunt votre mari : savez-vous que dans la sévérité de la morale votre conscience vous obligerait quasi à épouser ce jeune homme-là pour le mettre dans le bon chemin. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  37. Pendant que je suis en train de vous plaire, je vous apprendrai que Dorante, cet homme que je croyais presque aussi sage que vous, Dorante est amoureux d'Angélique. (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  38. Elle ne peut pas comme vous, Madame... (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  39. Taisez-vous Dorante, je n'aime point les louanges, quoique ce ne serait pas une grande vanité à moi de me croire moins femme que les femmes d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 8, LA COMTESSE)
  40. Pour moi je suis par ma faiblesse le plus homme de tous les hommes. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  41. Qu'on serait parfait en ce monde si on n'était ni homme ni femme ! (Acte 2, scène 8, NÉRINE)
  42. Parlez de vous, Madame ; pour moi je n'ai point la force de cacher ma passion sous de grands motifs, j'ai pris le parti d'avouer mon amour, et d'agir comme si je n'en avais point. (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  43. Ce Marquis-là est fort estimé, quoiqu'il soit sans nom, et quand les Ducs le voient l'argent à la main, ils le placent à côté d'eux préférablement aux femmes de qualité qui veulent jouer sur leur parole ; en un mot, il est de la connaissance du Chevalier, et il m'a promis de l'engager à rejouer. (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  44. Tout ceci commence à prendre un bon train, pourvu que notre petit scélérat ne trouve pas le moyen de se faire écouter ; ah ! (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  45. Je viens de courir toute la Ville, sans pouvoir terminer une seule affaire ; il faut convenir que les hommes sont devenus d'un difficile commerce. (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  46. Ce n'est pas la faute des emprunteurs, ils ne demandent que la facilité du commerce. (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  47. Ce procédé serait excusable dans un homme de Cour, mais vous qui vous piquez de sincérité... (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  48. Angélique avait résolu de différer votre mariage, c'est moi seul qui lui fais changer de résolution ; en un mot, elle m'a promis de vous épouser incessamment. (Acte 4, scène 5, DORANTE)
  49. Ces conditions apparemment sont d'une nature à rompre l'affaire. (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  50. Parlez en honnête homme ; souhaitez-vous que je les accepte ? (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  51. Se peut-il qu'il y ait des hommes si scélérats, et des femmes si faibles ? (Acte 4, scène 6, NÉRINE)
  52. Oui, je suis ravi d'avoir connu jusqu'où peut aller l'acharnement du jeu sur un homme : j'ai éprouvé cette nuit... (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
  53. Il a pris la banque de la bassette pour se faire des amis : par politesse il oublie les cartes des Dames, et il paye les hommes deux fois pour éviter les querelles. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  54. En un mot comme en mille je ne joue plus, je ne veux plus jouer. (Acte 4, scène 9, LE CHEVALIER)
  55. Quatre de nos plus gros acteurs vont commencer une représentation la plus éblouissante ; ils ont cavé chacun trois mille louis d'or, qu'heu ; je suis curieux de voir douze mille louis d'or sur un tapis ; cela ne se voit pas tous les jours. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  56. C'est prudemment fait, pour en avoir le plaisir il ne faut être que spectateur. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  57. Je le crois, vous êtes un homme sage, vous, et je vous empêcherai bien d'être tenté, je vous défends de manier la carte, vous êtes trop malheureux heu... (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
  58. Ma foi emmenez-le avec vous à la campagne, vous l'épouserez là pour vous désennuyer. (Acte 5, scène 1, NÉRINE)
  59. Comment donc, encore du chagrin ; ne devez-vous pas être ravie ? (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
  60. Voici le jour heureux que la fortune nous devait : nous sommes riches à jamais. (Acte 5, scène 5, FRONTIN)
  61. On sait le mépris que j'ai pour les hommes, et je n'en connais point de si méprisables que vous. (Acte 5, scène 5, LA COMTESSE)
  62. Je ne saurais entendre jurer des femmes, adieu Monsieur. (Acte 5, scène 6, BABICHE)
  63. Volontiers nous nous disons nos vérités sans nous fâcher ; nous sommes deux rivaux d'une bonne pâte. (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  64. Comment donc n'eût pas été ? (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  65. J'espère bien qu'elle le sera ; je vous conseille de la plaindre, la pauvre enfant sera fort à plaindre avec des aubaines comme cela... (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
  66. Le jeu est un Pérou pour un homme qui a de la conduite. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  67. Je vais commencer par me faire un revenu sûr. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  68. Bon à dix heures, on commence la grosse partie chez l'Abbé. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  69. À onze heures, non, c'est l'heure des femmes piquées. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  70. Le jeu est un Pérou pour un homme qui a de la conduite. (Acte 5, scène 1, FRONTIN)
  71. Mauvaise excuse, dit le Marquis, mêlant malicieusement les cartes à nos yeux : au jeu comme en amour, l'objet triomphe des résolutions, vous le savez, Madame. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  72. Commencez à vous servir du conseil que je vous ai donné, pour connaître le fond du coeur de cet homme-là. (Acte 5, scène 6, DORANTE)
  73. Ils ont machiné quelque chose contre mon maître, je voudrais bien voir comment il s'en tirera. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
  74. Je le suis aussi, je ne me plains pas de vos manières, vous êtes beau Joueur, honnête Joueur, galant homme. (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  75. Un homme vient me trouver, me gagne tout mon bien, cela est-il naturel ? (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
  76. Pour moi si j'estimais un homme, je le rendrais maître absolu de tout ce que je possède. (Acte 5, scène 10, LA COMTESSE)
  77. Vous avez entendu ce que je viens de dire, je ne m'en dédis point ; oui Chevalier, je sacrifierais tout pour un homme que j'estimerais, mais vous vous êtes rendu indigne de mon estime, cherchez une autre dupe que moi. (Acte 5, scène 11, LA COMTESSE)
  78. Il n'y a que moi qui vous demeure Monsieur ; et vous avez un valet affectionné qui vous suivra jusques sur le bord de la rivière, car je n'ai pas mérité comme vous de me noyer. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)

LE NÉGLIGENT (1692)

  1. Monsieur, il parle en chantant ; il a d'abord commencé par me dire : (Acte 1, scène 1, FANCHON)
  2. On me l'avait bien dit, que c'était un homme extraordinaire ; et que je ne serais pas fâché de l'entretenir. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  3. On s'y accoutumerait, comme à voir toutes les têtes avec des cheveux d'emprunt. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  4. Autre original dont il va se coiffer, comme il a fait de vingt autres : heureusement c'est un poète malaisé ; pour de l'argent il nous rendra service. (Acte 1, scène 2, FANCHON)
  5. Et voici comme je m'y prends. v.14 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  6. Cependant, Monsieur, quand j'ai commencé à exceller, je n'avais jamais lu Molière. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  7. Les ridicules ne s'y renouvellent que trop, la mode en change en France, comme d'habits. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  8. Ou de son Éventail ouvert nonchalamment v.37 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
  9. Du temps de Molière une précieuse était divertissante ; elle avait de la mémoire pour retenir de grands mots, quelque feu d'imagination pour les arranger plaisamment ; mais à présent, une précieuse est une maîtresse passée... (Acte 1, scène 3, LE PO?TE)
  10. Pour les remuer il faudrait traiter l'amour sur le théâtre, comme ils le traitent dans le monde ; leur imagination va d'abord au dénouement. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  11. Ils sont donc aussi vieux que lui ; l'on ne voit point aujourd'hui de jeunes gens galants ; pour des femmes galantes, Paris en fournit assez. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
  12. Oui : un petit procès où il ne s'agit que de deux cent mille livres ; si Monsieur le perd il est ruiné, ce n'est qu'une bagatelle comme vous voyez. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  13. Veux-tu que je quitte la conversation d'un homme d'esprit, pour celle d'un procureur. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  14. Un homme de bon sens peut-il raisonner ainsi ! Hé, partez, mort de ma vie. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  15. Imaginez-vous un homme comme moi, qui a besoin d'une Comédie ; un Auteur comme vous vient lui en proposer une. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  16. Tout cela ne pourrait-il pas former le modèle d'une Comédie toute de portraits (comme je vous ai dit) dont la scène serait dans mon antichambre. (Acte 1, scène 5, ORONTE)
  17. Pour l'intrigue, c'est une vraie affaire de femme, je la fournirai moi, ne vous en mettez pas en peine. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  18. Le vôtre, par exemple, est plus Théâtral ; si vous vouliez accepter trente pistoles pour feindre d'être amoureux de Bélise, afin de s'emparer de son esprit, et de ménager son consentement en faveur d'un jeune homme que j'ai pris en ma protection ; vous joueriez ainsi un des premiers personnages de votre comédie. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  19. Mais il faudrait savoir quel est le jeune homme en question ? (Acte 1, scène 5, LE-POÈTE)
  20. On le nomme Dorante. (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  21. Comment ? (Acte 1, scène 5, FANCHON)
  22. Quel homme ! (Acte 2, scène 2, FANCHON)
  23. Quel homme ! (Acte 2, scène 2, FANCHON)
  24. Bon, bon, je vais demander à ma soeur comment elle le trouve, et si elle est contente de sa conversation. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
  25. Monsieur, voilà un billet de la part de Monsieur Serrefort votre Procureur, il vient de rentrer chez lui comme vous en sortiez. (Acte 2, scène 3, LE-CLERC)
  26. Ma chère Fanchon, je suis le plus amoureux de tous les hommes. (Acte 2, scène 5, DORANTE)
  27. Je ne vous dirai pourtant pas qu'on vous aime ; mais faisons comme si on vous aimait. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
  28. Hé bien, ne voilà-t-il pas ma petite ridicule avec sa jeunesse ; apprenez sotte que vous êtes, qu'il n'y a point d'homme raisonnable qui puisse s'attacher à une petite créature comme vous, dont le coeur et l'esprit ne sont pas encore au monde. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  29. Oh, je vous assure que je sais bien qu'il faut être jeune pour plaire aux hommes. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  30. Oui, à mille étourdis qui ne s'attachent qu'à l'apparence, eau dehors, à la superficie d'une femme ; mais appelez-vous cela des hommes ? (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  31. C'est que vous n'avez pas d'esprit, ma pauvre enfant, et voilà justement ce qui fait que Dorante ne vous aime point ; car enfin c'est l'esprit qui attache un homme ; c'est de mon esprit qu'il est amoureux. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
  32. Et moi, ma tante, je ne comprends pas qu'un homme puisse aimer une femme, rien que pour son esprit. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  33. Et moi je vous le céderais de bon coeur, s'il était comme vous le dites ; car l'amour... (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
  34. Il extravague, Madame, il est tout feu dans cette chambre où il se tourmente comme un possédé ; il se promène à grands pas, il se mord les doigts, fronce le sourcil, se donne de grands coups sur le front, parle tout seul, et de temps en temps il reprend un air gai, fait trois ou quatre cabrioles, et puis il griffonne je ne sais pas quoi sur ses tablettes. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  35. Il vous nomme quelquefois. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
  36. Il me nomme ! (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
  37. Je vieillirai comme elle, mais je voudrais bien savoir si je deviendrai ridicule comme elle. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  38. On voit bien que vous êtes destinés pour être mari et femme. (Acte 2, scène 10, FANCHON)
  39. Laissez-moi vous fuir, Monsieur, vous commencez à m'embarrasser. (Acte 2, scène 10, BÉLISE)
  40. Sait peu comme l'amour s'exprime. v.55 (Acte 2, scène 10, LE-POÈTE)
  41. Oh, diable, c'est un véritable homme de Cour. (Acte 2, scène 12, LE-POÈTE)
  42. Lui homme de Cour ? (Acte 2, scène 12, FANCHON)
  43. Oh vraiment oui, Monsieur, nous avons servi en même maison ; je l'ai vu laquais chez un homme qui l'avait été. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  44. La belle fortune d'homme ! (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  45. J'en suis persuadée ; mais voici votre Intendant apparemment, il a quelque réponse à vous rendre ; je vous laisse. (Acte 2, scène 13, FANCHON)
  46. Hé bien, Monsieur, je suis fait pour vous attendre comme vous voyez ; m'apportez-vous de l'argent encore ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  47. Vous m'accommodez bien vraiment, vous me ruinez, vous m'obérez, vous êtes un joli jeune homme ! (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  48. Je ne vous en dis rien, Monsieur, voilà qui est fini, je le veux bien comme cela : je me ruine pour vous faire plaisir, ne suis-je pas le maître ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  49. Je suis accablé de mille créanciers, qui jettent feu et flamme contre vous ; qui disent que vous leur ferez faire banqueroute. (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
  50. Le bonhomme Oronte ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  51. Faut-il que la canaille fasse figure, pendant qu'un homme comme moi a ses morceaux taillés ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  52. Mais enfin, il me semble que je fais bien les choses, et en homme d'honneur j'épouserai la nièce. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  53. Comment morbleu, on n'est pas en sûreté chez ses amis ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
  54. Monsieur, comme votre Intendant me renvoie toujours à vous, et que vous me renvoyez toujours à lui, pardonnez si vous sachant ensemble, je viens vous importuner jusques dans cette maison. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  55. Il n'y a pas de mal à cela, mon homme, j'écoute tout le monde en quelque lieu que ce soit ; qe quoi s'agit-il ? (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  56. C'est de l'argent que vous demandez apparemment ? (Acte 2, scène 15, LE MARQUIS)
  57. Hé ventrebleu, Monsieur, que ne contentez-vous cet homme-là ? (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  58. Voilà un honnête Gentilhomme ! (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
  59. Comment voulez-vous que je fasse ? (Acte 2, scène 15, L-INTENDANT)
  60. Parbleu, tant pis pour vous d'être si difficile, mon bon homme. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  61. Il faut commencer par payer le vieux. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  62. Non vraiment, cela est du plus moderne. Écoutez, bon homme, il faut s'accommoder au temps, les dépenses sont grandes. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
  63. Que je ne vous détourne point, Monsieur, vous êtes ici comme chez vous, et vous pouvez... (Acte 2, scène 16, ORONTE)
  64. Monsieur, Monsieur Oronte ; au moins je fais solliciter votre procès par des femmes de conséquence : les premiers mobiles de la robe s'en mêlent, mon cher, et... (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
  65. Il faut qu'il soit diablement amoureux de la petite fille, puisqu'il se donne tant de mouvements pour les intérêts du bon homme. (Acte 3, scène 1, LOLIVE)
  66. Pour cela je n'en doute point ; un joli homme comme lui ne saurait manquer de pratique ; le temps est bon. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  67. Hé, allez, allez, Monsieur, je suis comme il faut être pour la femme d'un valet de chambre. (Acte 3, scène 2, FANCHON)
  68. Ou si vous aimez mieux que nous envisagions ces deux grands hommes, trait pour trait ? (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  69. Je commence par ordre... (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
  70. Quel âge avait-il le bon homme ? (Acte 3, scène 4, LE-MARQUIS)
  71. Si cet homme eut vécu, il serait parvenu aux grandes charges. (Acte 3, scène 4, LE-MARQUIS)
  72. Une mort imprévue comme la sienne recule terriblement sa famille. (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
  73. Cet homme-là est bien touché de la mort de mon père ! (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
  74. Nous commencerons quand il vous plaira, j'ai sur moi la valeur de douze cent pistoles. (Acte 3, scène 5, LE-SÉNÉCHAL)
  75. Vieilles nippes du défunt apparemment ? (Acte 3, scène 5, LA-COMTESSE)
  76. Voici huit cent louis d'or que je t'apporte, il en faut encore deux cents pour faire la somme nécessaire pour acheter les droits du procès. (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
  77. Quand nous aurons fait notre somme, nous irons ensemble chez le Notaire, où nous trouverons la partie du bon homme Oronte, qui nous y attend. J'ai tout disposé... (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
  78. Le Rapporteur a dit à une de mes femmes de chambre, que pourvu que... (Acte 3, scène 6, LA-COMTESSE)
  79. Elle a l'esprit tourné, tourné comme une coquette de Cour. (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
  80. Il faut que j'aime bien l'argent pour en recevoir de la main de cet homme-là. (Acte 3, scène 9, FANCHON)
  81. Plus par hasard que par mes soins, j'ai découvert quelques-unes de ses menées, et j'ai mis Lolive aux trousses de son Intendant, qui apparemment est en mouvement dans cette affaire, afin de tâcher à m'éclaircir mieux de certaines choses que ne fais que soupçonner. (Acte 3, scène 10, DORANTE)
  82. Oui, Monsieur, quand vous devriez me tuer, je ne puis m'empêcher de vous le dire, il faut être absolument fou, pour abandonner comme vous faites, le soin des affaires les plus importantes. (Acte 3, scène 12, FANCHON)
  83. Comment diantre ? (Acte 3, scène 12, ORONTE)
  84. Dans le fond de vos yeux, comme dans un nuage, v.75 (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  85. Comment entendez-vous cet automne-là, Monsieur Licandre ? (Acte 3, scène 1, FANCHON)
  86. Bon cela ; car pour l'âge je ne suis encore qu'au commencement de mon été. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
  87. M'a paru tout de flamme, v.96 (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
  88. Si nous avons besoin de lui, comment faire ? (Acte 3, scène 3, DORANTE)
  89. J'ai fait fort exactement... enfin vous voyez comme je me suis sacrifié pour votre service. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  90. Comment coquin ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  91. En vous quittant j'ai rencontré Monsieur de la Flèche, un de mes intimes amis, Gentilhomme suivant du Marquis, qui lui portait une lettre de la part de l'Intendant. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  92. Madame la Flèche dit qu'elle est grosse de quatre mois ; il n'y en a que trois que Monsieur de la Flèche est marié, il y a de l'erreur de calcul, comme vous voyez ; mais pour cela, faut-il battre une femme ! (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  93. À propos, si nous devenons jamais mari et femme, point d'erreur de calcul, je te prie. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
  94. Ah je le crois, jeune et bien fait comme vous êtes, on va droit au coeur de la belle, et l'on ne prend point les chemins détournés de la négociation. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  95. Vous devriez donc songer, mon cher, que quand on trouve en son chemin un homme de ma qualité... (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  96. Ah l'indigne petit homme que Dorante ! (Acte 3, scène 6, FANCHON)
  97. Il y a des temps et des lieux pour tout, et j'aurai l'occasion de vous faire voir peut-être que l'épée d'un simple Gentilhomme comme moi, vaut quelquefois bien celle d'un Marquis comme vous. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  98. Parbleu ce compliment me donne un extrême plaisir ; cela me faisait peine de vous voir mollir, et je suis ravi de vous trouver un brave homme ! (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  99. Écoutez : je me connais un peu en vraie valeur, et pour peu que je tâte un homme, et que je lui serre le bouton, je vois bientôt ce qu'il a dans le ventre. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  100. Quand deux braves hommes sont sûrs l'un de l'autre, ils en battraient bien quatre, ha, ha. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  101. En vérité vous êtes trop fanfaron pour un homme de qualité. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
  102. Serviteur, Monsieur, serviteur, ha, ha, ha ; voilà comme il faut traiter ces petits Messieurs-là. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
  103. Oui, Princesse, vous voyez à vos pieds le Gentilhomme de France le plus tendre, le plus brûlant, le plus chaud, le plus... (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  104. Diantre l'affaire presse, il ne faut pas laisser morfondre l'amour d'un homme de votre qualité. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  105. Du tabac, courage, courage la belle ; une fille revient de bien loin avec un homme comme moi. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  106. Oh oui, il y a terriblement de solide dans cet homme-là ! (Acte 3, scène 7, FANCHON)
  107. Allons, fanfan, commencez à entrer en possession ; donnez-moi votre main, donnez, vous dis-je. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
  108. Et moi je n'aime pas à trouver tant de familiarité dans les hommes, cela ne m'est pas ordinaire. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
  109. Comment donc ? (Acte 3, scène 10, LE-SÉNÉCHAL)
  110. Comment, Monsieur ? (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  111. Vous aviez commencé un marché, votre Intendant vient de le conclure, et moi j'ai compté l'argent chez le Notaire. (Acte 3, scène 12, DORANTE)
  112. Vous êtes bien informé de mes affaires, Monsieur Dorante ; mais enfin vous êtes galant homme. (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  113. Comment donc, un billet de mon Intendant ! (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  114. Allez, Monsieur, cela est indigne d'un homme de votre qualité. (Acte 3, scène 12, ORONTE)
  115. Oh pour le coup vous avez raison, cela est indigne, et des gens comme moi n'ont jamais d'honneur à se mêler des affaires bourgeoises ; serviteur, Messieurs, serviteur. (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
  116. Notre Comédie ne sera pas mauvaise, nous avons eu assez de matière, et vous fournissez un dénouement comme je l'aurais souhaité. (Acte 3, scène 13, LE-POÈTE)

L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

  1. Non, Monsieur, je ne peu pu duré avec l'esprit de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  2. Tout franc je n'aime point à être jardinier là ou li a des femmes, car eune femme dan eun jardin fait pu de dégât qu'un millier de taupes. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  3. Tu as raison, et ma femme a tort. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  4. Al arrache ce que j'ai planté, a replante ce que j'ai arraché, quand je greffe du Bon-Crequin, a di que c'est de la Bargamote ; là où j'ai planté des Choux, a veut qu'il y vienne des Raves, n'y a rien dont a ne s'avise pour ale à rebours de moi ; hier a vlait pour avoir des preunes pu grosses, qu'on les semi su couche comme des melons , je crois, Gueu me pardonne , qu'a me fera bentos planter des citrouilles en espalier. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  5. Comment me souquinriais vous contre elle, qu'on ne pouvé pas vous y souteni vous-même, ne vous dis je pas toujou qu'ous ete trop docile, drès qu'à veut queuque chose, vous dite ouy , drès qua vois qu'ou dite oui, a dit on, et vous le dite itou , épi a redit oui par controvarse, et vous le voulez bian. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  6. Que veux-tu , Lucas, j'aime ma femme, elle n'a point d'autre plaisir que de faire tout le contraire de ce que je veux , Je lui laisse cette petite satisfaction-là. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
  7. Si c'était son plaisir da ; mais gna rien à crainde, son humeur est trop reveche pour ça : tantia, Monsieur , qu'en cas de votre fille, si je nétais pu cian, comment feriais-vous, car gn'y à que moi qui a assez d'entendement pour faire revirer l'esprit de vote femme ; vous n'y entendérian-vous ? (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  8. Mais, mon mari par là, Motus ; et parce qu'al a vu que je ne l'y baillais pas de quoi contredire, c'est pour ça qu'a m'a chasssé comme ça tous les jours, et j'ai des finesses pour qu'a me reflatte par contradiction. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
  9. Je serais morgué bien fâché de quitter ce bourgeois-ci, sa bourgeoiserie est pu argenteuse que ben des gentilhommeries que li a. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
  10. Ha , ha, tout franc c'est que comme li a longtemps que je fis las de vote humeur acariate, de que je veux vous plante là, j'ai di à par moi : si Madame voit que je veux mon congé, a ne sera pas de stavis-là, si je veux être payé de mes gages, a me les requindra pour n'ete pas de mon opignion : ô faut mieux que je la fâche afin qu'a me chasse par elle-même. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
  11. C'est une étrange chose que la prévention ; car il n'y a guère de femme qui contredise moins que moi. (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
  12. Je vois quelques femmes qui se louent de leur état. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  13. Je commence à vous entendre. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  14. Point du tout, car cette femme vint hier affliger par ses plaintes la même assemblée qu elle avait fatiguée l'autre jour par l'éloge de son époux. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
  15. Car enfin vous envisagez le mariage, ou comme un bien, ou comme un mal ; ou vous le souhaitez, ou vous le craignez. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  16. Cette suspension commence à m'impatienter, et vous ayez trop d'esprit pour rester dans une situation si indolente. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  17. On dira encore que j'aI tort ; cependant, c'est vous, oui, c'est votre esprit qu'on peut appeler vraiment un esprit de contradiction ; je ne puis plus vivre avec vous : une fille comme cela est un vrai fléau domestique, je veux m'en défaire absolument. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
  18. Sincère comme je le suis naturellement, d'être contrainte à dissimuler avec tout le monde. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  19. Que vous iriez le publier aussitôt, voila comment vos transports de joie, ou vos désespoirs outrés pourraient divulguer mon secret s et dès que ma mère saurait le choix que je veux faire, elle en ferait un contraire à coup sîr ; ainsi trouvez bon que je vous laisse ignorer mes desseins. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  20. Je vous serais trop galant homme pour empêcher un établissement avantageux pour moi. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
  21. Réjouis-toi, ma fille, réjouis-toi, tu seras mariée selon mes désirs, je triomphe, et je l'emporterai enfin sur ma femme. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  22. Oui, ma fille, les gros biens de Monsieur Thibaudois plaisent à ma femme comme à moi. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  23. En effet, un riche négociant est un trésor pour une fille comme toi qui n'a pas d'amourette en tête. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  24. Il a encore une autre mauvaise habitude, c'est de tutoyer tout le monde ; il tutoie jusqu'à des femmes qu'il n'aura jamais vues. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
  25. Hé ben, voisin, hé ben , hé ben, ta femme dit donc que... (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  26. Mais que dit-elle donc cette femme, ha te voila, toi fille, hé ben,hé ben, quand épouserons-nous ? (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  27. Nous n'en sommes pas encore là. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  28. Voila le conte fini, he ben comment fais-tu ce conte-là, conte-moi donc... (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  29. Va donc, va ma fille, dépêche-toi d'être ma femme. (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
  30. Ça raisonnons un peu sur la manière dont nous nous y prendrons pour tourner l'esprit de ma femme ; car c'est la grande difficulté de notre affaire. (Acte 1, scène 9, ORONTE)
  31. Oui, oui, va, je ferai cela ; dis-moi comment vas- tu faire ? (Acte 1, scène 9, THIBAUDOIS)
  32. Rien de si aisé ; car enfin comment t'y prendras-tu ? (Acte 1, scène 9, THIBAUDOIS)
  33. Mais, mais, mais , ni moi non plus ; car c'est une terrible femme que l'esprit de ta femme. (Acte 1, scène 9, THIBAUDOIS)
  34. Je vois bien que nous sommes aussi habiles l'un que l'autre pour imaginer ; mais par bonheur, j'ai un jardinier à qui il vient les meilleures pensées du monde, c'est une bonne tête. (Acte 1, scène 9, ORONTE)
  35. J'ai de la tête aussi moi, fais venir l'homme nous imaginerons. (Acte 1, scène 9, THIBAUDOIS)
  36. Comme si... (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  37. Vla de biaux avis qu'ous avé-là, fau vous faire Conseillé de Village, vous opinerais par écho ; je dis don moi, que la volonté de vote femme, est comme eune giroite, qui voudrait toujou se torner à l'encontre du vent, fau donc faire semblant que le vent vient d'aval, pour qu'a tourne d'amont ; ô ! (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  38. L'y a doux vents qui soufflons su Mademoiselle Angélique, Monsieur deun côté, et ce Valère de l'autre , gna don qu'à dire à vote femme, que c'est Valère que nous voulons, et a nous baillera sti-ci par opposite ; via ma sentence. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  39. Oui, mais pour qu'a le fine ben vue, fau qu'a le sine de rage ; et j'ai le secret pour l'agacer, c'est comme quand a vient pour argoter sur mon jardin, je fais semblant de ne dire mot, je ratisse ma bêche, a s'ostine su ma contenance, je secoue la tête, a pren ça pour des paroles, et a dispute contre ; le feu s'i boute, et quand sa conterdition est allumée, si vous l'y aliais soutenir qu al est honnête femme, a vous dirait, qu'ous en avé menti ; mais la via. (Acte 1, scène 10, LUCAS)
  40. Tu étais là encore avec mon mari, il t'a dit apparemment lequel il veut choisir pour gendre, ou de Valère, ou de Monsieur Thibaudois que je lui ai proposé. (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
  41. La raison est pour moi, et pour preuve que j'ai raison, c'est que cela fera comme je le veux, et dès aujourd'hui Monsieur Thibaudois est ici. (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
  42. Vous comme par hasard. (Acte 1, scène 17, MADAME ORONTE)
  43. Monsieur Thibaudois est l'homme de mon mari... (Acte 1, scène 17, MADAME ORONTE)
  44. Écoutez, ma femme... (Acte 1, scène 18, ORONTE)
  45. Que je sommes vote mari. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  46. Ce n'est ni la volonté de ma fille, ni la mienne, qui doit décider, c'est la vôtre, mon mari, et là-dessus, comme sur toute autre chose, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  47. Tu es homme de bon conseil, Lucas, j'écoute volontiers tes avis. (Acte 1, scène 18, MADAME ORONTE)
  48. En un mot, ma femme, vous m'avez proposé Monsieur Thibaudois, et moi je n'en veux point. (Acte 1, scène 18, ORONTE)
  49. Vote parole, a va et vient comme l'air du temps. (Acte 1, scène 18, LUCAS)
  50. Fi, il est amoureux comme un Roman. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  51. J'ai ouï dire que les femmes n'aiment point les affligés, il me fait pitié pourtant, va mon Capitaine, va. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  52. Défais-toi de cet homme-là, baille-lui son congé , et viens me retrouver. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
  53. Justifiez-vous donc, ou convenez que vous m'avez trahi ; parlez, nous sommes seuls. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
  54. Je vous parlerai à vous seul, comme je vous a parlé en la présence de Monsieur Thibaudois. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)
  55. Je suis trahi, Madame, car enfin , il n'est plus temps de vous cacher mon amour pour une ingrate, vous voyez comme elle me traite. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  56. Mais pour vous prouver à vous qui êtes un homme raisonnable, que la raison seule me détermine ; il me prendrait envie de vous offrir... (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
  57. Je refuse vos offres, Madame, je ne fuis pas homme à violenter les inclinations. (Acte 1, scène 26, VALÈRE)
  58. Comme je le sens, ingrate. (Acte 1, scène 27, VALÈRE)
  59. Et comme je le souhaitais, car pour vous le faire prononcer d'un ton à le persuader à ma mère, il a bien fallu vous le faire sentir vivement ; vous ne l'auriez pas si bien trompée, si je ne vous avais trompé vous-même. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
  60. Adieu, Femme. (Acte 1, scène 29, THIBAUDOIS)
  61. En vérité ma femme... (Acte 1, scène 30, ORONTE)
  62. Donnez ce contrat, et que je commence par signer. (Acte 1, scène 30, MADAME ORONTE)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

  1. Comment ? v.18 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  2. Comment peut-on haïr ? Hélas ! Quelle folie v.56 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  3. Et que les femmes ont souvent pour leurs maris. v.70 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  4. Je le vois dans vos yeux, comme dans un miroir. v.74 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  5. Comme il n'est pas bien sûr que l'on me le destine, v.76 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  6. Comme on a de l'amour souvent sans le savoir, v.81 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
  7. Votre oncle et votre tante apparemment conviennent v.87 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
  8. Car comment voulez-vous qu'on dise qu'on vous aime, v.111 (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  9. Çà, Dorante, il faut donc, pour agir prudemment, v.141 (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  10. Comme médiateur, je dois être discret, v.230 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
  11. Homme très renommé, marquis, plaideur habile : v.252 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  12. Mais comme il fut toujours ennemi de ma soeur, v.273 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
  13. Comme vous l'allez voir, était très nécessaire, v.327 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
  14. Pateliner l'arbitre ; eh j'ai bien commencé, v.350 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  15. Le grand homme en intrigue ! On peut dire pourtant v.357 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  16. C'est pour l'homme d'esprit un incommode apprêt ; v.362 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
  17. Dans cette affaire-ci j'agirai puissamment ; v.375 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  18. Mais faites comme moi, traitons ceci gaiement. v.376 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  19. Ils me regardent, moi, comme un mari tuteur. v.400 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
  20. Comme de la Marquise il n'est rien qu'il n'obtienne, v.413 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
  21. Il est avec cet homme, et je veux l'observer. v.427 (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
  22. Cet homme a là-dedans vu ma tante en secret, v.431 (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
  23. Comme un fourbe il est fait. v.432 (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
  24. Mais le désir d'hymen, subtil comme le vent, v.455 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  25. Nous sommes avec elle assez mal, Dieu merci, v.463 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  26. Une femme de bien haïr son propre enfant, v.476 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
  27. Chacun s'est, comme l'autre, arrangé par avance. v.533 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  28. Soit un homme de bien. v.545 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  29. Je me suis fait nommer son tuteur par justice. v.557 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  30. Moi, pour la marier, je me nomme tutrice. v.558 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  31. Pour ne point consentir à l'homme que je veux. v.563 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  32. Quelle femme ! v.572 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
  33. Quel homme ! v.572 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
  34. À longs traits, avec art, comme l'amour enfin, v.599 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  35. Chez les femmes surtout, où le plaisir malin v.600 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  36. C'est en passant qu'on aime, on hait plus constamment. v.604 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  37. D'ailleurs d'avoir aimé, femme sage a regret, v.607 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
  38. Comment ? v.618 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
  39. Commençât l'union d'une amitié sincère, v.633 (Acte 2, scène 8, DORANTE)
  40. Femme moitié moins riche, aussi moitié plus sage, v.669 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
  41. De vos immenses biens ; car il est généreux. v.736 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  42. Quand on a comme vous l'humeur vive et brillante, v.761 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
  43. Même le Chevalier comme lui l'avait eu ; v.775 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  44. Comme en vous épousant il frustre de vos biens v.779 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
  45. Comment. v.792 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
  46. Ce qui se passe en vous. Nous nous sommes promis v.811 (Acte 3, scène 6, LE CHEVALIER)
  47. Il n'approfondit rien, c'est un homme adorable ! v.861 (Acte 3, scène 7, LA MARQUISE)
  48. Je lui cède un procès, mais un homme d'affaire v.874 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
  49. Tantôt avec la nièce un jeune homme galant... v.940 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  50. C'est comme un Duo par nature. v.957 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  51. Comme amant, parlons-nous tous deux à coeur ouvert. v.959 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  52. M'est cher comme le tien. v.962 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  53. Au Marquis, comme à toi. Dis-moi donc franchement... v.963 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  54. Comme à Paris l'amour passe de mère en fille. v.981 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
  55. Elle aime ce jeune homme. Allons voir. v.997 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
  56. Comme on l'y laisse en paix, il y reste longtemps. v.1035 (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
  57. Chimère, elle n'a vu nul homme à son couvent. v.1048 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  58. Ainsi vous comprenez qu'à la soeur comme au frère v.1061 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  59. Avoir imprudemment laissé voir ma tendresse ; v.1065 (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
  60. Que d'honnêtes maris, que de femmes d'honneur, v.1117 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
  61. Quoi ! Madame, un tel homme... v.1125 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  62. Mais chacun sait que c'est un homme sans honneur, v.1153 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
  63. C'est l'homme qu'en secret avait choisi mon frère ! v.1155 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  64. Comment tromper mon frère ? Il sera difficile v.1159 (Acte 4, scène 3, LA MARQUISE)
  65. Comment, traître, v.1180 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
  66. C'est comme un propre. Enfin on va vous chicaner. v.1186 (Acte 4, scène 5, FALAISE)
  67. Je croyais la charmer, cet homme apparemment v.1201 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
  68. Lorsqu'un homme inconnu... v.1213 (Acte 4, scène 7, UN-LAQUAIS)
  69. Morbleu, cet homme-là m'échauffe les oreilles ! v.1235 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  70. Comment ? v.1239 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
  71. En procès, comme au jeu, plus on mêle la carte, v.1248 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
  72. Va, vient, reva, revient, tout comme ma parole. v.1360 (Acte 5, scène 5, FALAISE)
  73. Les hommes sont si faux, qu'un seul toujours sincère v.1380 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  74. Entre eux tous paraîtrait comme un niais étrange, v.1381 (Acte 5, scène 7, LE CHEVALIER)
  75. Eût-il été choisi par lui, comme par vous, v.1394 (Acte 5, scène 7, PYRANTE)
  76. Mais le plus honnête homme eût été par vous deux v.1402 (Acte 5, scène 7, PYRANTE)
  77. Non point comme tantôt par politique feindre, v.1407 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
  78. Car je ne sais pas bien au fond comment m'y prendre v.1411 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  79. Nous nous sommes promis douceur et politesse. v.1439 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
  80. Je ne vous haïssais que comme beau-frère. v.1459 (Acte 5, scène 10, LE COMTE)
  81. Et vous l'allez haïr comme neveu, j'espère ; v.1460 (Acte 5, scène 10, LA MARQUISE)
  82. Comment ! Je n'entends pas cela. v.1482 (Acte 5, scène 11, LA MARQUISE)
  83. C'est ce qu'il ne faut pas qu'un galant homme voie. v.1488 (Acte 5, scène 11, DORANTE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

  1. C'est comme s'il logeait à la Ville ; il n'y a qu'un quart de lieue de la Ville de Rennes, à ce Château-ci. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  2. Monsieur le Président me dit hier de me rendre ici de grand matin, il croyait y coucher apparemment ; mais cette grande affaire où nous travaillâmes ensemble, l'aura obligé de coucher à Rennes. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  3. Celui-ci ne quitte sa femme, que pour aller juger ; on dit même qu'il est inquiet en jugeant ; et des connaisseurs ont deviné qu'il est jaloux, parce qu'il ne dort jamais à l'Audience. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  4. Mais, Frontin, comment as-tu pu connaître son faible, en deux ou trois fois que je t'ai envoyé ici ? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
  5. Comment ai-je connu le vôtre, dans le moment que vous m'avez parlé de Lucie ? (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. Je l'ai demandée en entrant : mais il est si matin que ni la Présidente, ni Lucie, ni Lisette n'ont point encore paru ; elles dorment toutes, apparemment ; mais non, Lisette ne dort pas ; je la vois venir, bien éveillée. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  7. C'est un homme qui n'est pas trop aimable, lui. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  8. J'ai encore les yeux si endormis... qu'à peine pourrais-je regarder un jeune homme. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  9. N'est-ce pas vous qui vous nommez Monsieur Argan. ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  10. Je sais que ta Maîtresse a toujours envisagé le mariage comme l'écueil de la liberté ; mais je suis d'un caractère si aisé à vivre, si doux, si facile, qu'elle ne trouvera avec moi ni gêne, ni contrainte. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ARGAN)
  11. Je me doute bien qu'elle serait moins liée, moins engagée, et pour ainsi dire, moins mariée avec vous qu'avec un jeune homme ; mais c'est toujours être mariée (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  12. Il y a longtemps que j'écoute, et je vous aurais déjà quitté : mais c'est que je voudrais bien que ce fut vous qui me quittassiez, parce que voilà l'appartement de Madame la Présidente : elle ne veut voir personne ici en l'absence de Monsieur le Président ; et comme c'est lui seul qui peut vous servir auprès de sa nièce, je vous prie d'aller l'attendre dans son appartement, qui est de l'autre côté du Château. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  13. Voilà déjà un Monsieur Argan qui me déplaît beaucoup ; et si c'est une nécessité que ma Maîtresse se marie, j'aimerais encore mieux....Mais je ne sais ce que j'aimerais mieux ; car ce jeune Damis que j'ai vu à Rennes, est trop joli homme pour n'être pas scélérat. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  14. Elle n'ose m'avouer son amour, après m'avoir paru si prévenue, contre tous ces petits traîtres-là : elle est honteuse de se retrouver femme, après avoir été si raisonnable. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  15. Et comme il faut absolument qu'une fille soupire ; l'amitié la fait soupirer, au défaut de l'amour. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  16. Comme les plaisanteries que notre jaloux fait contre la jalousie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  17. Passer en un moment d'un excès de confiance, à un excès de crainte ; croire sur un rien être aimée, et sur un autre rien, croire ne l'être pas ; voilà la femme, et la femme qui aime. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
  18. Damis voulut parler, mais mon mari tourna la chose en plaisanterie ; et galamment à son ordinaire, refusa d'entrer en explication. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  19. C'est ce que je crains tant : car enfin, la jalousie d'un mari fait toujours tort à la réputation d'une femme. (Acte 1, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
  20. Il y a peu de gens assez équitables, pour croire un homme jaloux, sans s'imaginer qu'il a sujet de l'être. (Acte 1, scène 5, LA PR?SIDENTE)
  21. En effet, rien n'est plus rare qu'un Jaloux qui a tort ; les femmes prennent tant de soin de fonder la jalousie de leurs maris ! (Acte 1, scène 5, LISETTE)
  22. Comment souffrez-vous que Monsieur mette auprès de vous une petite espionne, qui lui rapporte mot pour mot tout ce que vous dites. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  23. Une femme si vertueuse à un Jaloux, quel dommage ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  24. Thibaut me dit qu'il y a des hommes, c'est comme des sorciers, qui ont de la maladie dans leurs paroles : faut que ça soit, car quand Frontin me parlait hier, j'étais tout je ne sais comment. (Acte 1, scène 7, HORTENCE)
  25. C'est que comme j'étais dans la cour, j'ai vu le Carrosse ; vous avez ouvert la fenêtre du Carrosse, j'ai entendu, c'est Monsieur Damis ; je l'ai venu dire à tout le monde ; Elles se sont enfuies, et puis... (Acte 1, scène 8, HORTENCE)
  26. Et puis voilà Thibaut, qui me guette, et qui m'a défendu de parler à des hommes. (Acte 1, scène 8, HORTENCE)
  27. C'est une vertu naturelle, comme de boire et de manger. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  28. Il est civil, honnête ; il ira au-devant d'un honnête homme ; il sera toujours avec lui, à lui faire voir sa femme, lui-même ; et il le reconduit tout le plus loin qu'il peut. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  29. Je vous prie de ne plus parler à mon Hortence, et de me la laisser tout comme elle est. (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  30. C'est que quand je vous ai vu lui parler, il m'a pris un... car ma jalousie à moi, c'est comme une migraine... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  31. Cela me prend d'abord-là, entre les deux yeux, comme un coup de marteau ; et cela me fait après un battement de coeur... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  32. et après, cela me monte comme un feu, qui me brûle le visage en dedans... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  33. et après, cela me redescend comme un glaçon, qui me donne la colique... (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  34. Comme il est troublé ! (Acte 1, scène 9, THIBAUT)
  35. Vraiment, je sais qu'il vous fera bon accueil ; c'est sa femme seule qui vous fera mauvaise mine : car elle aime le Président, quoiqu'il soit son mari ; et cet amour lui fait haïr tous ceux, qui peuvent lui donner de l'ombrage. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  36. S'il entre ici quelques jolis hommes, c'est la femme seule qui fonce le sourcil ; et pendant que le mari s'efforce de les gracieuser en enrageant, la femme leur fait la moue de bon coeur. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  37. Elle leur tourne le dos, quand il leur tend le bras, parce qu'elle voit qu'il ride le front en leur souriant, et qu'il ne caresse que ceux dont il craint que sa femme ne soit caressées. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  38. Je vous le répète encore ; c'est la difficulté : car comment voulez-vous prouver que c'est Lucie que vous aimez ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  39. Il est aisé de prouver que je suis l'homme du monde le moins intéressé. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  40. Comment ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
  41. Ce qui les rend plus_ou_moins croyables, c'est le plus_ou_moins de faiblesse de la femme qui les écoute. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  42. Point de commerce. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  43. Je l'ai vu qui venait sans qu'on le voie, par les fossés, dans le Château ; et puis par toutes les petites portes, avec ses petites clefs il est monté tout doucement : car comme il est matin, il dit qu'il a peur d'éveiller Madame, parce qu'il l'aime bien. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  44. Hé, je voudrais bien que ce fût comme Monsieur et Madame ; car je vous aime tendrement. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
  45. Je vous promets tout ça : mais comme Monsieur le Président n'a pas été ici pendant hier, drès qui sera tout seul, je m'en vas ly dire tou ce que Madame a fait : le voulez-vous bien ? (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
  46. Chaque fois que j'ai parlé d'un héritier que nos arbitres veulent marier à Lucie, vous m'avez demandé d'un ton curieux et retenu : cet héritier, Monsieur, quel homme est-ce ? (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  47. Pour imaginer des moyens de tromper, il faut être femme : pour moi, je n'imagine rien. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  48. J'ai l'esprit bouché sur le manège des femmes. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  49. J'ai connu un petit homme qui se cacha un jour dans un étui de des grosses basses de violon : pour moi, je ne m'aviserais jamais d'aller chercher là. (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  50. Mais, Monsieur, comme c'est à Lucie que vous donnez un époux, c'est à elle à qui vous devez en faire le portrait. (Acte 2, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
  51. Je vous dirai donc, ma nièce, que j'ai eu une forte dispute contre nos arbitres ; et je leur ai opposé mille raisons pour Damis, et je leur en opposerai encore : car enfin, Madame, à toute rigueur, j'aimerais encore mieux sacrifier un peu de nos intérêts, au plaisir d'avoir dans ma famille un mérite brillant, comme celui de Damis ; et d'ailleurs, un jeune homme dans notre société, égayerait un peu cette vie triste, que vous avez résolu de mener, Madame ; cela vous obligerait à voir du monde. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
  52. Oui sans doute, ma femme s'intéresse pour Damis. (Acte 2, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  53. J'ai bien remarqué que Lucie était tranquille, indifférente ; et que ma femme seule était, dans l'impatience de savoir, si Damis entrera dans ma famille. (Acte 2, scène 8, LE PR?SIDENT)
  54. Parle donc, comme te voilà troublé ! (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  55. Il est venu ici un homme... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  56. Hé bien, un homme te fait-il peur ? (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  57. On dit que cet homme-là s'appelle Damis. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  58. Oui, Monsieur ; mais c'est que si vous aviez vu comme il est bien fait, c'est un grand homme qui a une mine... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  59. C'est quez comme je rodais ici autour, pour voir si... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  60. Pour voir comment, et par où... car... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  61. Par où, comment, car ; que voulais-tu voir ? (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  62. Je voulais voir, je n'en sais rien ; mais comme je suis jaloux, je veux toujours tout voir, pour voir si je ne verrai point... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  63. J'ai vu premièrement qu'Hortence allait et venait, et tournait et retournait ; et c'est qu'elle cherchait ce jeune homme qui l'attendait ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  64. Après cela, comme il me tournait de fil en aiguille, comme pour savoir si vous étiez jaloux aussi... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  65. Je n'en puis douter, il vient pour voir ma femme, c'est elle qu'il aime. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  66. Mais, Monsieur, j'oubliais, que tout d'un coup après, comme je ne l'ai plus vu, je me suis douté qu'il s'était caché ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  67. C'est que pour voir où il était, je me suis souvenu d'une invention que vous me donnâtes un jour, quand vous me dîtes qu'il y avait un homme caché ici. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  68. J'ai donc pris, comme vous me dîtes l'autre fois, la petite chienne de Madame, qui est accoutumée à aboyer ; quand elle sens quelqu'un de dehors, dans le Château ; et avec la petite chienne sous mon bras, j'ai fait la chasse partout, pour trouver le gîte, comme vous m'avez appris. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  69. Ha, oui, Monsieur c'est un homme petit, laid. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  70. Voilà comme il le faut pour épouser chez nous. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  71. S'il n'en vient que comme lui au Château, mon Hortence sera pour moi tout seul. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
  72. Quel homme, ma chère amie ! (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  73. Quel caractère d'homme ! (Acte 3, scène 2, LUCIE)
  74. Cet homme si haïssable, sera choisi tout d'une voix par les Arbitres. (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  75. Mon mari tourne leurs esprits comme il veut. (Acte 3, scène 2, LA PR?SIDENTE)
  76. La honte a autant de pouvoir sur les hommes que sur nous : si la honte rend quelques femmes modestes, ne rend-elle pas quelques guerriers hardis ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  77. Oui, oui, souvent la honte fait avancer les poltrons, comme elle fait reculer les femmes. (Acte 3, scène 2, LISETTE)
  78. Je viens de reconduire notre homme : je n'ai pas voulu lui ôter toute espérance parce que nous avons besoin de lui ; mais je vous promets... (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  79. Je suis vive, comme vous savez ; et toute l'autorité que vous avez sur moi, ne m'empêche pas de vous donner quelquefois de petites attaques sur votre naturel soupçonneux. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  80. Je crois avoir démêlé vos motifs, pour choisir un homme tel que Monsieur Argan : Je vais vous dire là-dessus tout ce que je pense. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  81. Tout ce que vous pensez, et tout ce que vous ne pensez pas même ; car par complaisance pour ma femme, vous m'allez redire tout ce qu'elle vient de vous dicter. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  82. Je sais mot pour mot tout ce que la Présidente vient de vous inspirer : j'ai tant étudié ma femme ! (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  83. Je ne réponds point à cela, de peur de m'impatienter ; car si nous vous eussions conté l'aventure différemment : elles se sont coupées, eussiez-vous dit : nos relations sont conformes : elle m'a dicté la mienne, dites-vous. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  84. Je vous devine, comme vous voyez ; et vous m'allez dire encore, que Monsieur Argan ne vous convient point. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  85. Et ensuite vous m'avouerez confidemment, que vous avez pour l'autre une antipathie, une aversion, une haine... (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  86. Vous voyez que je suis au fait, comme si j'avais été derrière la Présidente, quand elle vous a fait votre leçon. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  87. Mais j'aurais beau vous dire qu'il serait venu ici pour moi, vous croiriez qu'il y serait venu pour votre femme. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
  88. Sérieusement, ma nièce, votre zèle pour ma femme vous fera devenir folle. (Acte 3, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  89. C'est donc pour ma femme seule qu'il y est venu. (Acte 3, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  90. C'est moi, Monsieur, qui ai vu qu'ous étiais tout seul avec personne ; et comme je ne vous ai pas encore dit cette fois-ci, ce que Madame a fait tandis qu'ous n'y étiais pas, je vians vous le dire, comme à l'accoutumée. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  91. Hier au matin, drès que Madame a été du haut en bas du lit, elle a pris ses pantoufles, et pis al a commencé par aller vouar à son miroir, comment a se portait ; après elle s'est mise à tourné, viré, ouvrir tous ses tiroirs, et pis les reframer, ravoindre trois fois la même chose, et pis la resserrer ; Hortence, me faut-ci ; Hortence me faut ça, va-t-en me quérir ci, et pis ne bouge : donne-moi ça ; et pi, je n'en veux pu : tantia que n'y a rien à vous dire là-dessus ; car c'est comme si al n'avait rien fait pendant tras heures. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  92. Après, al a été bientôt coiffée ; car ce n'est pu comme quand al avait des cheveux, qui tenaient à sa tête ; à steure a n'a qu'à prendre sa perruque à dentelle ; a met ça comme un étui, coque ; et pi vla qu'est fait. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  93. C'est que ce matin, comme Madame s'habillait, j'ai vu... (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
  94. Je lui ai dit, et il a fait une mine tout comme Thibaut. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  95. Vous n'aurez jamais pu attraper, comme je vous ai dit, le papier de Mademoiselle Lucie. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  96. C'est que comme j'ai entré dans la chambre de Lucie, al avait le visage su sa main, et son bra sur sa table, et pui le papier qual tenait, et pui a lisait, lisait ; et pui al soupirait, soupirait ; et pui a parlait à elle toute seule ; et pui a regardait en bas sans branlé ; et pui a disait des mots bien fort en haut. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  97. À la fin al a mis le papier dans son petit tiroir, et pui a s'en est allée comme une effarée, qu'a n'a pas vu que j'étais derrière, et moi qui fouille partout, j'ai fouillé le papier du tiroir, et tenez le voilà. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
  98. Au contraire, voici quelques mots qu'un homme qui voit tout à fait à travers les brouillards de sa jalousie, pourra expliquer contre sa femme. (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
  99. Faut recommencer petit à petit. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  100. C'est un homme qui jure, et qui est fâché... (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  101. C'est comme quand Frontin m'a dit qu'il voulait me voir toute seule, sans que Thibaut y soit. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
  102. Voilà comme on punit la curiosité des jaloux, des esprits travers comme toi, des ridicules, des extravagants, qui s'imaginent que tout ce qui se dit, tout ce qui s'écrit, tout ce qui se fait, est écrit, et dit, et fait pour leur femme. (Acte 4, scène 2, LISETTE)
  103. C'est sans doute un Rendez-vous qu'il donne à ma Femme, pour Rennes. (Acte 4, scène 3, LE PRÉSIDENT)
  104. Hortence, allez vite auprès de ma femme, de peur qu'elle n'ait besoin de vous. (Acte 4, scène 3, LE PR?SIDENT)
  105. Mais voilà ma Femme au passage... (Acte 4, scène 4, LE PRÉSIDENT)
  106. Va dire à ma Femme que tu vois, qu'elle aille m'attendre dans sa chambre. (Acte 4, scène 4, LE PR?SIDENT)
  107. Si j'éclate que dira toute la Province attentive sur un homme comme moi, dans les premières places d'un Parlement ? (Acte 4, scène 5, LE PRÉSIDENT)
  108. Quelles idées, d'un homme qui juge les autres ! (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  109. Mais je crains pis encore ; c'est le ridicule, ce ridicule qui fait mépriser jusqu'aux vertueux, ce ridicule qui avilit plus un homme, que tous les vices. (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  110. Non, j'aimerais encore mieux être trahi en secret par une femme, que convaincu publiquement d'être jaloux. (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  111. Voyons si ma Femme... (Acte 4, scène 5, LE PR?SIDENT)
  112. Comme vous voilà troublé ! (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  113. Franchement, Madame, je commence à me lasser de vous voir toujours agitée, toujours inquiète ; vouloir sans cesse prévenir ou détruire des soupçons que je n'ai point. (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  114. Si vous étiez moins soupçonneux, nous serions tranquilles l'un et l'autre ; mais comme je vous vois souffrir... (Acte 4, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  115. Suis-je un homme à éclaircissement ? (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
  116. Elle veut vous fuir, je voulais la retenir, comme vous avez vu. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  117. Car enfin, il est bon qu'une femme ait de la vertu ; mais trop, est trop aussi. (Acte 4, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  118. Ce sont apparemment les raisons de Madame la Présidente ; et vous entrez dans ses soupçons injustes. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
  119. Je ne m'étonne pas si ma femme... (Acte 4, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  120. Monsieur, j'ai fait tout comme vous m'avez dit. (Acte 4, scène 10, THIBAUT)
  121. Il faut partir sans ma femme ; car elle pourrait traverser mes desseins. (Acte 4, scène 10, LE PRÉSIDENT)
  122. Fantaisie de femme, elle s'exécutera. (Acte 4, scène 11, LISETTE)
  123. Comment faire, pour m'échapper d'elles ? (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)
  124. Écoute, Thibaut, j'ai une affaire importante à Rennes ; je veux partir, sans que ma femme ni Lucie s'en aperçoivent. (Acte 5, scène 1, LE PR?SIDENT)
  125. Ce qui m'embarrasse, c'est qu'on m'observe pour voir de loin si j'entrerai, comme j'ai dit, dans mon cabinet. (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)
  126. Prends vite ce manteau, mets ce chapeau, cache-toi le visage, tiens : voilà la clef de mon cabinet, entre dedans comme si c'était moi, elles y seront trompées. (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)
  127. C'est que Frontin m'a dit comme ça, qu'il a vu ce Monsieur Damis dans le petit cabinet, qui s'est caché tout en cachette. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  128. C'est que comme je n'oserais dire à Thibaut que je ne l'aime pu, je vous le dis à vous, Monsieur le Président, sans qu'il le sache ; afin qu'ou ly disiais de n'être pu du tout mon mari. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  129. Tous ces hommes-là sont des traîtres. (Acte 5, scène 1, THIBAUT)
  130. Oui, mais vous ne li commanderais pas de n'être pu si vieux, ni si laid ; et j'aime bien mieux Frontin, qui est tout comme il me plaît, sans qu'ou li commandiais. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  131. Comme Monsieur le président parle creux ! (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
  132. Hé bien, ma chère petite femme, avez-vous dit à Monsieur le Président que Damis est caché ? (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
  133. Il avait une certaine voix, comme s'il avait le cauchemar. (Acte 5, scène 3, HORTENCE)
  134. Nos démarches seront inutiles ; il tourne comme il veut leur esprit. (Acte 5, scène 5, LUCIE)
  135. S'il vous voyait comme Lucie, il jouerait peut-être si bien le passionné, qu'il vous rendrait crédule. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  136. Elle parlera bas : en parlant bas, et en glapissant, toutes les voix de femmes se ressemblent. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
  137. Je vous le répète encore ; une femme n'est point fâchée de plaire. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
  138. C'est apparemment pour m'éprouver, que... (Acte 5, scène 7, DAMIS)
  139. Damis avec ma femme ! (Acte 5, scène 8, LE PRÉSIDENT)
  140. Ma femme ? (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  141. Encore, ma femme ! (Acte 5, scène 9, LE PRÉSIDENT)
  142. Il voit deux femmes pour une. (Acte 5, scène 9, LISETTE)
  143. Monsieur, comme je vous vois touché, cela me touche aussi de repentir. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
  144. Nous sommes tous disposés à le cacher. (Acte 5, scène 9, LUCIE)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

  1. Mon devoir m'arrache d'auprès de vous, charmante Vénus, il faut vous quitter dans le temps que votre coeur commençait à s'ébranler pour moi ; quel contretemps ! (Acte 1, scène 1, MARS)
  2. Vous souvient-il du tour qu'il vous joua en revenant de Flandres, comme nous sortions de cette hôtellerie... là... où vous devîntes amoureux de la servante ? (Acte 1, scène 1, LE TAMBOUR)
  3. Il aime tendrement ma femme, et je ne puis mieux me venger de lui, qu'en rossant ce qu'il aime. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  4. Pour le présent, le plus sûr est de travailler comme si de rien n'était. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  5. En vérité, monsieur Vulcain, vous n'avez guères de considération pour les femmes. (Acte 1, scène 2, MARS)
  6. Sitôt que vous les aurez emmenés à l'armée, il faudra mettre les baguettes de Vulcain aux vieilles ferrailles. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  7. Si ma femme a la rage v.50 (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  8. Je le hais comme tous les diables... (Acte 1, scène 2, MARS)
  9. Ma foi, monsieur Mars, un plumet comme vous décrie plus une femme en huit jours d'été, que tous ces messieurs-là en tout un hiver. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
  10. Comment va l'amoureux empire ? v.67 (Acte 1, scène 3, VÉNUS)
  11. J'ai fait ces trahisons à des femmes d'honneur, v.136 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
  12. On ne peut rien de plus galant que cette manière de s'exprimer : mais je sais que vous êtes le premier homme du monde pour soutenir une conversation suivie... (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
  13. Cette pomme mystérieuse, v.147 (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
  14. J'ai juré par le Styx, il est vrai, ce serment est inviolable pour les dieux : mais les déesses ont des privilèges, et moi surtout, à qui Pâris a donné la pomme, non pas pour ma beauté, comme disent les poètes ; mais seulement parce que je suis la déesse de l'amour. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
  15. Ce drôle-là sème en dieu libéral : mais il recueille en homme avare : et je suis bien trompé si les articles de la recette ne suivent de près ceux de la dépense. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  16. Comment, coquine, tu oses encore me parler de ce maraud de Mars ? (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
  17. C'est ma femme qui est l'accusée. (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  18. Où va donc ma femme ? (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  19. Vous allez voir aussi comme je vais triompher. (Acte 1, scène 7, VULCAIN)
  20. Mais j'entends messieurs qui commencent à tousser, le procès est à moitié jugé. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
  21. Sa femme v.154 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
  22. Si vus vous moquez d'un dieu qui se plaint de sa femme, que ferez-vous donc à un simple mortel ? (Acte 1, scène 8, JUNON)
  23. Oui, je commence à comprendre que... (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  24. Car pour avoir un arrêt contre ma femme, je n'ai que faire de venir ici, le public en prononcera plus que je ne voudrais. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
  25. J'ordonne donc que chacun vienne faire un présent à Vulcain, et lui donne un conseil convenable au présent qu'il fera. Je vais commencer. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  26. Veut se cacher pour surprendre sa femme. v.193 (Acte 1, scène 8, L-OCÉAN)
  27. Qu'il est peu de femme bien faite v.231 (Acte 1, scène 8, DIANE)
  28. Nous sommes destinés tous deux v.239 (Acte 1, scène 8, PLUTON)
  29. Commence de troubler mon cerveau, v.264 (Acte 1, scène 8, JUPITER)
  30. Mais que peut le vin sur une femme, v.277 (Acte 1, scène 8, JUNON)
  31. Je ne crois pas ma femme en sûreté, v.297 (Acte 1, scène 8, PLUTON)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

  1. Après quelqu'un par où je veux qu'elle commence. v.12 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  2. Oui, mais veuve jeune, et comme toute neuve, v.36 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  3. Beaucoup toutes deux ; mais à deux femmes discrètes v.79 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  4. Un homme comme vous en s'intriguant déroge ; v.87 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  5. Celui qui règle tout, est homme d'importance, v.92 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  6. Homme d'un grand crédit; c'est un Président d'Aix, v.93 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  7. Mais un Président fait comme ils ne sont plus faits v.94 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  8. Comme en toute autre : un air, un ton d'autorité, v.101 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  9. Que, tout homme qui prend une prude pour femme, v.107 (Acte 1, scène 2, L'H?TESSE)
  10. Comme il l'a sur sa soeur, sa femme l'a sur lui. v.110 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  11. Ce Président tenait à sa femme un langage v.112 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
  12. Car c'est un homme sage, et sensé qui le dit, v.161 (Acte 1, scène 5, LA-VEUVE)
  13. En cela comme en tout. v.194 (Acte 1, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  14. La femme à son mari doit respect la première, v.196 (Acte 1, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  15. Comme au chef; mais respect qui doit être rendu. v.197 (Acte 1, scène 6, LE PR?SIDENT)
  16. Comme monsieur et moi nous vivons entre nous : v.202 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  17. Car il faut qu'une veuve épouse un homme d'âge, v.223 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
  18. Homme, qui justifie un second mariage, v.224 (Acte 1, scène 6, LA PR?SIDENTE)
  19. Dans un bon repas ; mais, comme j'ai de la tête, v.231 (Acte 1, scène 7, LIGOURNOIS)
  20. Un homme qui décide, v.256 (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
  21. C'est que comme parent il veut signer. v.272 (Acte 1, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  22. Comme il veut. v.281 (Acte 1, scène 9, LIGOURNOIS)
  23. Monsieur, comme Damis saura ce qui se passe, v.331 (Acte 1, scène 11, LA PRÉSIDENTE)
  24. Et ne lui dites pas que j'épousais sa femme. v.336 (Acte 1, scène 11, LIGOURNOIS)
  25. Et sa femme, et ses biens. Ô Ciel ! Dans sa colère, v.344 (Acte 1, scène 12, LA PRÉSIDENTE)
  26. Je lui dirai, voilà l'amant de votre femme : v.367 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  27. Pour ôter à sa femme un sot mari qu'elle a, v.377 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
  28. Quoi ? Comment ?... v.383 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
  29. Comment te prennent-ils pour Damis ? Et pourquoi... v.410 (Acte 2, scène 2, VALÈRE)
  30. Raconté, rajusté, corrigé, commenté, v.434 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
  31. Oui, ma femme voulait... v.504 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  32. Comment ? v.509 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  33. Car comme étourdiment j'emprunte, je m'endette, v.523 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  34. Justement, c'est la somme ; v.531 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  35. Je m'en souviens, fort bien ; et même en galant homme, v.532 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
  36. Commençons par vous rendre la somme v.547 (Acte 2, scène 1, GLACIGNAC)
  37. L'honnête homme ! v.551 (Acte 2, scène 1, DAMIS)
  38. Laissez-la dans l'erreur. J'aime à voir que sa femme v.568 (Acte 2, scène 5, L'HÔTESSE)
  39. Quelque femme de bien à conscience aisée, v.576 (Acte 2, scène 5, L'HÔTESSE)
  40. Vous voyez son esprit en moi, comme ses traits. v.586 (Acte 2, scène 5, DAMIS)
  41. Tu sois le bienvenu, ta femme se marie. v.612 (Acte 2, scène 6, DAMIS)
  42. De vouloir disposer des biens de votre femme, v.636 (Acte 2, scène 7, VALÈRE)
  43. Mettre, ainsi que nos biens, nos femmes en litige. v.664 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  44. Frère de votre femme : avec horreur je pense v.667 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  45. Qu'il puisse avoir par vous ma femme en survivance. v.668 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  46. Heureux qui fuit sa femme avec le vent en poupe ! v.676 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
  47. Comment ? v.690 (Acte 2, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
  48. Oui, ma femme, agissez seule, je vous l'ordonne. v.708 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
  49. Que me veut cette femme ? Évitons son abord. v.734 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  50. Je suis femme obstinée, et je vous pousse à bout. v.766 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  51. Jamais femme n'a fait questions plus sensées, v.775 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  52. En femmes seulement, vingt milliers de visages ; v.788 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
  53. N'éclatons pas d'abord ; mais en femme sensée, v.796 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
  54. Elle changeait d'état, de nom, comme d'habits : v.826 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  55. Elle était fière ; mais comment le refuser ? v.842 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
  56. Jamais autre que moi n'eût lettres de ma femme. v.895 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  57. Mais, comme un franc berger, moi j'envoyai tout paître. v.927 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
  58. En morale toujours ma femme sut écrire. v.937 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  59. Voilà toujours ma femme, avec excès zélée. v.942 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  60. Ma femme. v.961 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
  61. Comme berger discret j'ai caché le mystère... v.997 (Acte 3, scène 5, DAMIS)
  62. De ne point exiger le couvent pour ma femme. v.1010 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
  63. Finissons. De nos faits nous sommes convenus ; v.1011 (Acte 3, scène 6, LE-PRÉSIDENT)
  64. Je puis donc à présent, comme tante et maîtresse, v.1029 (Acte 3, scène 8, LA-TANTE)
  65. Les femmes ont banni ces hypocrites soins, v.1039 (Acte 3, scène 8, DAMIS)

LE FAUX INSTINCT (1707)

  1. Je sais bien quoi, moi ; je me suis douté que ce lieu-ci vous inspirerait ce que tous les lieux et tous les objets vous inspirent également depuis quelques jours ; hier en regardant par vos fenêtres dans la rue la plus passante de Paris, le bruit des carrosses, et le tintamare de la ville vous inspiraient une douce et tendre rêverie, comme la solitude la plus tranquille : c'est que tout inspire l'amour quand on aime, vous vous imaginiez voir Valère dans tous les carrosses qui passaient, et vous croirez voir Valère au pied de tous les arbres que vous allez trouver dans ce bois. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  2. Comment ferai-je donc pour oublier Valère ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
  3. Vous avez l'un et l'autre plus d'amour que de richesses, je vois entre vous et une convenance malheureuse : car vous étiez héritière d'un vieil oncle, Valère était heritier d'une tante veuve, votre oncle se remarie, sa tante se remarie aussi, et il leur vient à chacun une petite fille qui vous deshérite tous deux : votre visionnaire d'oncle appellerait cela, une fatalité d'étoile, cela me ferait croire comme aux conjonctions d'astres, un vieillard épouse une jeune femme, une vieille veuve épouse un jeune homme, vous voudriez épouser Valère ? (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
  4. Je partis il y a quinze jours pour aller au devant de ma tante, je l'ai jointe dans Lyon à la diligence, elle y avait rencontré un vieil extravagant, qui a une femme assez jolie. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  5. Dés que ce vieillard me vit, il jetta un cri, fut saisi d'effroi, comme s'il eut vu un spectre, nous le questionâmes sur cette peur, lui n'osant s'expliquer, nous fit un récit obscur d'un songe qu'il avait eu, nous parla de pronostication, d'instinct, d'antipathies ; mais ce qui mérite attention, c'est que ce vieillard superstitieux crut avoir vu dans les astres, que j'étais passionnément amoureux ; il croyait vrai par hasard, Mademoiselle, il s'imaginait faussement que sa femme était l'objet de ma passion, et, que la connaissant avant son voyage, j'étais allé l'attendre à Lyon, moi fort embarrassé de lui voir faire une fausse application d'un amour véritable, je voulus jouer le rôle d'indifférent, mais une rêverie profonde, des distractions continuelles, quelques soupirs à demi étouffés, lui confirmant que j'aimais, ses règles d'astrologie lui prouvèrent que sa femme était l'objet de mon amour. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  6. Enfin Mademoiselle ce visionnaire, ce jaloux ce brutal, poussa si loin sa jalousie que je fus obligé par discrétion de ne point entrer dans le carosse avec sa femme. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  7. Pardonnez mon indiscrétion, Mademoiselle, qui eut pu deviner que cet homme qui revient des Indes... (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
  8. Mais qu'Angélique m'aime ou non, je dois éviter de la voir, puisque je ne suis pas assez riche pour l'établir comme elle le mérite. (Acte 1, scène 3, VALÈRE)
  9. Excusez, mon Gentilhomme, si j'interrompons la fortune, si je savions la forteune à qui vous en voulez, et que je pussions vous rendre service... (Acte 1, scène 4, LE NOURRICIER)
  10. Tu es toujours en humeur de gognarder, nous avons biau avoir du chagrin, tu bois, tu chantes, tu vas toujours ton train, comme si n'y avait rien à craindre, je suis toute troublée, moi, je voudrais n'avoir jamais nourri les enfants des autres, comment feras-tu asteure vla tout ton esprit à bout. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  11. Mais que n'attends-tu jusqu'au bout, tous ceux qui ont queuque négoce avec moi, disent au commencement, j'avons à faire à un benêt, queux benêts, nous l'attraperons ; et à la fin ils sont bien attrapés de voir que j'ai dans cette fête-là, tout le contraire de mon visage, et c'est un trésor qu'une mine de niais quand on a l'esprit de la mettre à profit. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  12. Ça va donc voir à cette hôtellerie s'il n'y a point de nouveiles, on m'a dit que la mie Toinette est venue de Paris pour voir la petite fille, cette petite fille va lui faire des questions comme l'autre voyage, elle pensa tout découvrir. (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
  13. La langue de ste petite fille-là a ben profité depuis trois mois, si al croît comme ça en babil encore eun an, alle sera femme devant que d'être grand fille. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
  14. Faut-il courir comme çela ? (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
  15. Ho je sais bien ; je ne dirai rien que "bon jou ma mie", et puis "comment vous portez-vous", et puis "comment se porte mon papa", que je n'ai jamais vu, et puis "comment se porte maman qui est bien loin" , et puis mon autre papa, et puis... (Acte 1, scène 6, LA PETITE FILLE)
  16. Le pauvre homme je l'avais élevé comme vous élevez sa petite fille, hélas, quand il partît pout le Languedoc, il croyait revenir six mois après, il y a demeuré quatre ans et le voilà mort ; mais n'en parlons plus, cela m'afflige trop. (Acte 1, scène 7, LA MIE)
  17. Pourquoi ne me sautes-tu donc pas au col comme à l'ordinaire ? (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
  18. Vous me paraissez avoir de l'amitié pour cette petite fille-là, vous êtes de Paris apparemment, comment la connaissez-vous ? (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  19. Comment je la connais, Madame ! Hé c'est moi qui en prends soin. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  20. Cela ne se peut, car j'ai reçu hier une lettre écrite de sa propre main, de sa main tremblante, car depuis soixante-quinze ans il a épousé une jeune femme, la main lui tremble et la tête aussi. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  21. Comment m'y méprendrais-je, je l'ai vu naître. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  22. Mais vraiment c'est moi qui l'ai vu naître, et nous la donnâmes à cette nourrice-ci, parce que notre veuve emmena son jeune mari en Languedoc pour ses affaires. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
  23. L'aventure commence à me réjouir, car c'est moi-même qui ai donné cet enfant à la nourrice, quand son père partit il y a quatre ans pour aller faire encore une promenade aux Indes, et il y emmena sa jeune femme parce qu'il est jaloux. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
  24. Il est bon homme, il nous va dire la vérité (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
  25. Répondez-moi, Monsieur le nourricier, quand je vins ici il y a quatre ans, trois mois, après que nous eûmes donné à votre femme l'enfant à nourrir, vous me fîtes voir une petite fille qui venait d'avoir la petite vérole. (Acte 1, scène 11, LA MIE)
  26. Comment diable se sont-ils trouvez là tretous ensemble ? (Acte 1, scène 13, LA NOURRICE)
  27. C'est la femme du vieil oncle. (Acte 1, scène 13, TOINETTE)
  28. Femme, va-t-en vite enfermer la petite fille dans notre autre maison, qui est au bout du jardin... (Acte 1, scène 13, LE NOURRICIER)
  29. Ma femme les est allé quérir à un Château, d'ici aux environs, c'est que l'y a une Dame qui nous les emprunte quelquefois pour jouer avec. (Acte 1, scène 14, LE NOURRICIER)
  30. Mon mari et moi sommes venus de Marseille par Lyon, cette veuve vient du Languedoc, le hasard nous a rassemblé à la diligence. (Acte 1, scène 14, LE-FEMME-DU-VIEILLARD)
  31. Comme on ne sait de quoi s'entretenir dans ces voitures, après nous être raconté l'histoire de nos familles, nous avons reconnu, que nos deux petites filles avaient été nourries par cette même nourrice-ci ; mon mari, comme tu sais, est entêté de ses idées de sympathie, d'instinct, la veuve est entêtée des mêmes visions ; ils veulent par l'instinct seul distinguer chacun leur enfant, c'est une gageure enfin, ils veulent que sans les avertir, on leur fasse voir les deux petites filles toutes deux ensemble. (Acte 1, scène 14, LE FEMME DU VIEILLARD)
  32. Vla l'histoire , Mademoiselle Toinette, vla l'histoire des deux petites filles, et cette histoire-là fait que ma femme ni moi ne savons pu à qui appartient celle-ci ; notre Bailli dit li-même qu'il ne pourrait baillé là-dessus qu'une sentence à croix ou pile, et qu'il faudrait tirer la petite fille, comme la fève au gâteau. (Acte 2, scène 1, LE NOURRICIER)
  33. Attends, il faut que ce soit ta femme ; elle donnera mieux le ton à cette nouvelle affligeante, une femme a la feinte et les larmes plus en main, qu'un homme. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  34. Ô ma femme pleure comme eune peinture. (Acte 2, scène 1, LE NOURRICIER)
  35. Il crut être mort une fois, parce qu'il avait été le treizième à table, et il soupçonna sa femme d'infidélité, parce qu'il avait renversé la salière, et qu'en rentrant chez lui, il avait vu le croissant à gauche. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  36. Voici le vieillard avec la veuve, je vais instruire ta femme, dis-leur seulement bonjour d'un air triste pour les préparer. (Acte 2, scène 1, TOINETTE)
  37. Vous êtes le Nourricier apparemment ? (Acte 2, scène 2, LE VIEILLARD)
  38. Hé Madame est votre femme ? (Acte 2, scène 2, LE NOURRICIER)
  39. Si elle était ma femme et veuve, je serais donc mort ; peste soit du sot. (Acte 2, scène 2, LE VIEILLARD)
  40. Ma femme va vous parler, car a n'est pas si benêt que moi. (Acte 2, scène 2, LE NOURRICIER)
  41. Ce misérable, me venir dire, comme si j'étais mort, cela m'a frappé, il ne faut qu'un mot pour porter malheur ; il y a comme cela des pronostics, ce coquin-là, vous prendre pour ma veuve. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
  42. Cela ne m'étonne point, mais ce qui va vous surprendre, c'est une de mes cousines, qui mourut paralytique à Paris, j'étais à Lyon, à mesure que la paralysie lui faisait mourir un bras, le mien s'engourdissait : voilà sa jambe morte, la mienne est froide comme marbre, et j'ai vérifié minute pour minute, qu'il me prit un évanouissement dans l'instant qu'elle expira. (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
  43. Elles sont proches de nous, car je commence à sentir un petit frémissement agréable. (Acte 2, scène 4, LE VIEILLARD)
  44. C'était en rêve apparemment. (Acte 2, scène 4, TOINETTE)
  45. Cela commence a merveille, il faut comtinuer. (Acte 2, scène 5, TOINETTE)
  46. Ça voila donc nôtre vieillard persuadé qu'il n'a plus d'enfant, il faut tirer secrètement de l'argent de la veuve comme je t'ai dit. (Acte 2, scène 5, TOINETTE)
  47. Elle vient achever ce que tu as commencé, moi je vais disposer nos gens à partir sans approfondir l'affaire. (Acte 2, scène 11, TOINETTE)
  48. Vous êtes donc bien fâchée, Madame, d'être comme ça orpheline d'eune fille unique. (Acte 2, scène 12, LE-NOURICIER)
  49. Comment ferions nous pour ça, tenez, Madame, si vous pouviais ne dire mot et faire semblant de rien, je vous dirais queuque chose. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
  50. Queuque chose qui vous feraiT ben aise, mais soyez donc ben aise tout bas, car quand les femmes sont ben aise ou bien fâché, a glapissons. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
  51. Paix donc, car si ce vieux homme savait ça il en voudrait avoir sa part. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
  52. On leur a ammené un carosse, je pourrai rester ici après eux, et j'emmènerai ma fille, ma chère fille, le gage précieux d'un mari que j'aimais tant. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
  53. Je veux m'emporter, ma femme, je veus me mettre en colère, ces canailles, ces misérables, me dire que ma petite fille est morte, et je la viens de voir à une fenêtre au bout du jardin, ils l'ont enfermée dans une chambre pour me la cacher. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
  54. Modérez-vous, Monsieur, et vous, Madame, tâchons plutôt de tirer de cet homme-ci des éclaircissements. (Acte 2, scène 13, LA FEMME DU VIEILLARD)
  55. Madame a raison, car nous ne devons point souhaiter l'enfant d'autrui, dites la chose comme vous la savez Nourricier. (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
  56. Comment donc malheureux ? (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
  57. Ce qui fait l'obscur, Madame, c'est la petite vérole, car quand la petite vérole s'adonnit cheux nous, ma femme l'eut qu'à n'en voyait goutte. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  58. Vos deux petites filles l'eurent qu'on les défigurait l'eune d'avec l'autre, car notre étourdie de servante en les remuant, les broullit toutes deux sans s'en apercevoir, tantia qu'il en mourut eune, ma femme quand ale revit claire ne vit plus sur le visage de l'autre les étiquettes de la ressemblance, pour voir laquelle c'était, et vous même qui ne les avez jamais vues, vous n'y verais goûte non plus. (Acte 2, scène 13, LE NOURRICIER)
  59. L'affaire est obscure pour vous, Madame, mais je trouverai moi cent manières de l'éclaircir claires comme le jour, par exemple, n'y a-t-il pas des devins. (Acte 2, scène 14, LE VIEILLARD)
  60. Je raisonne comme je pense. (Acte 3, scène 1, ANGÉLIQUE)
  61. Jaloux de votre femme, jaloux de votre nièce, ne l'êtes-vous point de moi aussi Monsieur. (Acte 3, scène 3, TOINETTE)
  62. J'ai cent raisons pour haïr cer homme-là, premièrement, j'ai tiré sa figure, et j'ai vu dans les lettres de son nom, qu'il serait mon fléau, et cela joint au rêve que je fis la nuit que nous couchâmes à Lyon. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  63. Il n'y a point de chimère ; car en dormant je vous vis comme je vous vois vous promenant avec un jeune homme dans un bois. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  64. C'est donc-là ce qui vous fit réveiller comme un furieux. (Acte 3, scène 3, LA FEMME DU VIEILLARD)
  65. Mais ce n'est pas tout ; car je vis dans ce même songe, un lion et un chat noir, et Nostradamus dit, que quand le lion et le chat, j'ai oublié la centurie, mais il est clair qu'elle a été faite pour moi, car un lion, c'était en arrivant à lion, et un chat, c'est une trahison de femme, il ne faut point ; hausser les épaules, car le lendemain, je fus tout étonné que Valère ressemblait à se jeune homme qui était avec vous dans ce bois. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  66. N'en parlons plus ma femme, je veux bien tout oublier, je vous pardonne. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  67. Comment donc,vous me pardonnez ? (Acte 3, scène 3, LA FEMME DU VIEILLARD)
  68. Enfin vous me dites que cela n'est pas vrai, cependant mon songe m'a dit le contraire, et les songes sont plus vrais que les femmes, et ils trompent moins. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
  69. Je ferme les yeux bien fort, bien fort, pour ne point voir tous mes papas et toutes mes mamans que quand vous me dirais, c'est fait comme a la climusette. (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
  70. Oui et après, tout ce qu'a dira sera vrai, car j'en ai tant vu comme ça à Paris des petites filles aux enfants trouvés, qui disent, vla papa, vla maman, et ils n'en manquent pas un, cela est admirable. (Acte 3, scène 5, LE NOURRICIER)
  71. Je vous dis qu'elle se trompe en mère comme en père. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
  72. Hé mais Monsieur, si vous le voulez je ferai qu'à n'y sera pas, et qu'on verra ça clair comme si il faisait clair de lune. (Acte 3, scène 8, LE NOURRICIER)
  73. Comment feras-tu donc pour gagner ces cent louis-là, est-ce que la chose est vraie, ou si tu le feras croire vraie quoi qu'elle soit fausse, parle-donc, pourquoi ne m'as-tu pas dit ce secret. (Acte 3, scène 9, TOINETTE)
  74. Ah Toinette je suis désolée de toutes les manières, voilà mon oncle entêté d'une jalousie si violente, qu'il veut absolument se séparer d'avec sa femme, elle est outrée de désespoir, elle appris mes intérêts avec tant de générosité, que je suis touchée de son malheur, autant qu'elle même, mon oncle est un homme à ne revenir jamais de ses soupçons, ah ma pauvre Toinette il ne reviendra jamais, non plus que de la haine qu'il a conçue contre Valère. (Acte 3, scène 11, ANGÉLIQUE)
  75. Je vous demande excuse mais c'est mon naturel d'être comme-ça craintif. (Acte 3, scène 12, LE NOURRICIER)
  76. Il faut emmener avec nous à Paris le nourricier, la nourrice et la petite fille, et nous choisirons un arbitre, un homme de tête. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)
  77. Ni a que faire d'aller à Paris pour chercher un homme de tête, vla-t-il pas la mienne, je vas vous arbitrager tout seul, comme si j'étais quinze. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  78. Je vas leux dire tout comme ça est, ne le veux-tu pas bien, je m'en vas parler avec les papiers. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  79. Ces papiers-là c'est les certifications du Curé et du Tabellion, comme vos deux petites filles ont été enterrées toutes les deux à notre Paroisse. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  80. Oui la petite fille est du cru de ma femme, et je n'y avons pas nui. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)
  81. Il n'y manque rien, mais je songe à demander pardon à ma femme de l'injure que je lui ai faite. (Acte 3, scène 13, LE VIEILLARD)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

  1. (Comme nous parlons tous à lui gauloisement,) v.30 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  2. Comme de bons amis, que le bon coeur dispense v.39 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
  3. Cet homme me chagrine. v.60 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  4. Comme un fin courtisan fait sur la probité : v.82 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
  5. Je me plais à la voir marcher nonchalamment. v.89 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  6. Ma soeur, monsieur Franchard : moi ; cet homme charmant. v.98 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  7. Il ne veut après tout qu'une femme, un ménage. v.119 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  8. Un homme âgé se plaît dans la tranquillité. v.125 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  9. Il quitte le commerce, il ne veut plus de foins, v.129 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  10. Un coeur, comme le sien, fait pour l'indifférence. v.131 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  11. Comment ? v.134 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
  12. Comment. v.137 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  13. Et moi, j'aime un homme charmant v.142 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  14. Vous ne connaissez pas l'homme le plus joli, v.153 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  15. À son départ encor vous voyait comme enfants : v.182 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
  16. Comment ? v.197 (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANT)
  17. À plusieurs commerçants donne longue audience. v.199 (Acte 1, scène 4, LAURETTE)
  18. Mais ce bon commerçant sera-t-il fort discret ? v.210 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  19. Hors qu'il n'a point d'esprit, c'est un homme parfait. v.222 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  20. Comme il affecterait l'amour extravagant v.257 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  21. Pour plaire à la plupart des femmes d'à présent. v.258 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  22. Comme je ne suis plus dans la grande jeunesse, v.259 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
  23. Il vient. Est-ce l'air, dites, d'un homme franc ? v.261 (Acte 1, scène 5, LAURETTE)
  24. C'est comme un rideau noir qu'il tire... v.278 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  25. Vous me voyez charmé de ce bon commerçant. v.282 (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
  26. Monsieur vous connaissant sur l'âge très peu femme, v.340 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
  27. Comment un Chevalier ?... v.388 (Acte 2, scène 1, RAPIN)
  28. Qui me vient nommer hors de saison. v.400 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  29. D'un homme sociable auraient-ils fait un fat ! v.411 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  30. T'embrassant, comme étant avec toi de niveau, v.423 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  31. Comme une ancienne amie et voisine... v.424 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  32. Je vais guetter un homme... v.460 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
  33. Pour connaître cet homme usons ici d'adresse : v.466 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  34. Oui, courons nous parer. Dans le temps où nous sommes, v.469 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  35. La parure du moins aide à parler aux hommes. v.470 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
  36. Quoi suis-je homme à vouloir une aveugle tendresse ? v.490 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  37. Un peu de bien de moi, comme j'en dis le mal. v.519 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  38. Et je la vois en vous comme dans un miroir. v.532 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  39. Des femmes qu'on épouse, et ne les voir qu'après, v.551 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
  40. En commençant par voir c'est l'amour qui décide, v.553 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  41. Au lieu qu'en commençant d'abord par estimer, v.555 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
  42. Je le dis comme il vient, il vient tout comme il peut. v.592 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  43. En un mot comme en cent, de ces deux filles-ci, v.611 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  44. Je cherche, voyez-vous, la bonté dans les femmes. v.614 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  45. Comment peut-on aimer les femmes pour cela ? v.623 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  46. Je suis homme à donner, moi, dans ce faible-là. v.624 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
  47. C'est la raison qui rend la femme raisonnable. v.626 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  48. Mais j'ai là d'autres gens, des femmes qui m'attendent ; v.633 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  49. Quand on est, comme vous, en amour tendre et vif, v.643 (Acte 2, scène 9, MADAME ARGANT)
  50. Vous allez prononcer, j'en suis comme interdite, v.650 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  51. Et je crains ce rabais comme si j'étais elle, v.653 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
  52. Suffit : nous le tenons, cet homme si sincère. v.750 (Acte 2, scène 11, LAURETTE)
  53. Pas tant que vous pensez, cet homme est bien rusé : v.762 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
  54. Chez les hommes enfin si tous s'ouvraient à tous, v.790 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  55. Nous sommes trop discrets c'est là votre embarras. v.802 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  56. Sommes-nous rivaux ? Non, nous n'aimons pas la même : v.807 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
  57. Pour engager leur homme enfin à trop parler. v.825 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
  58. Franche, mais comme vous, v.830 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
  59. Comment ? N'être point accablé v.850 (Acte 3, scène 3, MARIANE)
  60. En tout comme en tendresse. v.899 (Acte 3, scène 3, MARIANE)
  61. S'il est tendre en effet comme il me l'a paru, v.901 (Acte 3, scène 3, ANGÉLIQUE)
  62. S'il n'a point partagé son coeur comme on a cru, v.902 (Acte 3, scène 3, ANG?LIQUE)
  63. Voilà comme elle est faite ; elle est femme, on pardonne. v.931 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
  64. Mais vous êtes un homme, ainsi donc je m'étonne v.932 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
  65. Hen ? Comment dites-vous ? v.941 (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
  66. Qu'un pareil commerçant ait le pas dans l'histoire v.955 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  67. Appauvrit les humains ; au lieu qu'un commerçant v.957 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  68. Comme vous qui venez contre vent et marée v.959 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  69. D'apporter par dépôt mainte somme ignorée, v.960 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  70. Monsieur est Chevalier Valère comme vous, v.965 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  71. Et vous tout comme lui ; voyons, expliquons-nous. v.966 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR FRANCHARD)
  72. Et comme dit monsieur, je vois là des brouillards. v.990 (Acte 3, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
  73. Eh oui, c'est tout comme le mien. v.1001 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  74. Que mon ami Rapin est un homme existant. v.1010 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  75. Voir, comme je le vois, à qui j'aurais affaire. v.1012 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  76. Monsieur protégera son homme avec chaleur, v.1013 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  77. Non comme protecteur de cour fait en paroles, v.1015 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  78. Comme si j'étais, moi, mon bon Rapin que j'aime, v.1019 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
  79. Comment tant pis pour moi ? v.1042 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  80. L'essentiel ; ces mots sont d'un homme grossier. v.1057 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  81. Oh ! Comme vous je me fâche, v.1067 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  82. Ce mot m'est échappé, comme les deux à vous, v.1069 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  83. J'aime mieux même un homme après l'avoir fâché. v.1081 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
  84. Mais c'est tout comme moi ; j'en avais bien cherché v.1082 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
  85. Je commence à voir clair, et pareille aventure... v.1092 (Acte 4, scène 1, MARIANE)
  86. Comme autrefois je crois que c'est à qui m'aura ; v.1102 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  87. Une, et deux soeurs ; comment voulez-vous que l'on fasse ? v.1115 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
  88. Et quelquefois un rien confond un homme habile. v.1120 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
  89. De briller sur le fond d'une somme empruntée, v.1151 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  90. Mais quoi, vous citerai-je ici, comme un bien clair, v.1161 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
  91. Tu raffines comme elle en esprit ; mais le mien v.1173 (Acte 4, scène 2, MONSIEUR-FRANCHARD)
  92. Comme vous aux Rapins prenant grand intérêt. v.1177 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
  93. Ils ont cet homme en tête, il faut que je le voie. v.1183 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR-FRANCHARD)
  94. Là, que monsieur Franchard vous doit livrer la somme... v.1199 (Acte 4, scène 5, LAURETTE)
  95. C'est là qu'il faut aller : et non pas vers un homme... v.1200 (Acte 4, scène 5, LAURETTE)
  96. Mais en amour la femme, hélas, revient de loin. v.1205 (Acte 4, scène 5, LAURETTE)
  97. Je suis, comme j'étais, incertain, indécis, v.1217 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
  98. Un homme toujours vrai doit-il exagérer ? v.1233 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  99. Comme le vôtre, nés, formés en peu de jours, v.1250 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  100. Comme sur vous. v.1256 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
  101. Qui se dit comme moi le Chevalier Valère, v.1300 (Acte 4, scène 7, LE-CHEVALIER)
  102. C'est ce cousin, je crois, gagnons-le : mais comment... v.1306 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  103. Plus que tantôt saisi, mon trouble recommence. v.1332 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  104. Quand je crois toucher tout, je vois revivre un homme, v.1359 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  105. Homme cru mort, qui vient couper en deux ma somme. v.1360 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  106. Quels sentiments ! Mais non, si, comme je le vois, v.1361 (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
  107. Pour commencer, apprends qu'Angélique surprise v.1387 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
  108. Qu'on a calomnié l'homme le plus charmant. v.1414 (Acte 4, scène 9, MADAME ARGANT)
  109. Femmes, à qui l'amour fait faire quelque avance, v.1441 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  110. Et qu'un homme reçoit avec indifférence ; v.1442 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  111. L'amour qui porte à faux, pour la femme est mortel. v.1443 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
  112. Pour les femmes n'ont plus de tels ménagements. v.1468 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
  113. Comment ? v.1537 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
  114. Ce Chevalier Valère est comme moi Rapin ; v.1575 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
  115. Que nous sommes tous deux Rapins. v.1607 (Acte 5, scène 8, RAPIN)
  116. Nous le sommes. v.1633 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  117. Que les plus nobles hommes. v.1634 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
  118. Et viennent comme vous de fameux commerçants. v.1636 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
  119. Non pas, car c'est comme une terre. v.1669 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANT)
  120. Êtes-vous pour cela moins bonne femme. v.1688 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  121. De défauts l'homme est plein, même de deux vertus, v.1695 (Acte 5, scène 10, LE-CHEVALIER)
  122. Comme si c'était trop d'en avoir deux constantes : v.1697 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  123. Mais sans réflexion, et comme par surprise. v.1702 (Acte 5, scène 10, LE CHEVALIER)
  124. Et l'autre par complot s'est nommé comme vous ; v.1707 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
  125. C'est un crime réel que tromper une femme. v.1750 (Acte 5, scène 11, LAURETTE)
  126. L'art de dissimuler ancien comme le monde. v.1774 (Acte 5, scène 13, LAURETTE)
  127. Étaient d'abord connus, haïs des autres hommes : v.1777 (Acte 5, scène 13, LAURETTE)
  128. Au lieu que les plus francs dans le siècle où nous sommes, v.1778 (Acte 5, scène 13, LAURETTE)
  129. Se couvrant d'un air franc comme d'un bouclier, v.1783 (Acte 5, scène 13, LAURETTE)

LE FAUX HONNÊTE HOMME (1703)

  1. Oui Frosine, oui, Monsieur Ariste est un vrai homme d'honneur. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  2. Cet homme-là est le plus homme d'honneur. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  3. Ah, c'est ce qui s'appelle un vrai homme d'honneur. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  4. Je suis bienheureuse que feu mon mari ait choisi Monsieur Ariste, pour lui laisser tout son bien préférablement à ce capitaine qui n'est point honnête homme comme lui. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  5. Ce Capitaine n'est point honnête homme : pourquoi dites-vous cela ? (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  6. Parce qu'il n'est point honnête homme. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  7. Il n'est point honnête homme, dis-je. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  8. Combien de femmes croient n'aimer que la vertu ; et c'est le vertueux qu'elles aiment. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  9. C'est toi qui es une opiniâtre ; car comment peux-tu connaître Monsieur Ariste, toi qui n'es ici que depuis huit jours, ni ma nièce non plus ? (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
  10. Votre nièce et moi nous n'en parlons que pour votre bien : nous sommes au désespoir que votre mari soit mort éloigné de vous dans un voyage ; s'il était mort ici, nous aurions pu nous faire laisser cette succession-là, et nous en aurions mieux usé avec vous, que Monsieur Ariste n'en usera ; nous n'aurions gardé qu'un petit bien honnête, pour nous marier honnêtement. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  11. Elle me rebat aussi les oreilles de ces morales ; mais comme je n'envisage point sa retraite avec les yeux d'une tante qui veut se marier, je crois tout le contraire de ce qu'elle me dit. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
  12. Je vous avais dit, ma tante, que je ne partirais pas sitôt : mais j'ai peine à rester longtemps en même logis avec un homme qui emporte toute une succession que je pouvais espérer légitimement : j'avoue que Monsieur Ariste me fait peine à voir ici, souffrez que je me retire. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
  13. Être née avec une antipathie pour les engagements de coeur ; toutes les femmes de notre famille sont insensibles. (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
  14. Comme cette nouvelle l'a étourdie : elle aime Valère, ou je suis bien trompée, faisons-lui avouer la chose. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  15. Dieu merci : je vous assure que j'en suis bien aise ; c'est-à-dire, je tâche de n'être pas fâchée, parce qu'il faut bien faire comme si... j'en suis bien aise. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  16. Oh qu'oui, nous avons toujours regardé le mariage comme un malheur : je vous félicite de n'avoir pas le moyen de vous rendre malheureuse. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  17. Il est bon d'en parler, car nos résolutions sont faibles, et quand ce n'est qu'à force de raisonnements forts qu'une femme a de la force, il faut qu'elle parle sans cesse pour se fortifier le coeur. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  18. Non vraiment : que feriez-vous à Paris ; vous n'avez ni vanité, ni coquetterie ; vous n'êtes ni joueuse, ni musicienne ; vous ne serez jamais solliciteuse de Juges, ni marieuse du quartier : et pour conter des nouvelles, babiller, et médire un peu, vous aurez cela en retraite tout comme en plein monde. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  19. Quelque bonne amie que vous laissez ici, vous en ferez quelque autre là-bas ; perdre l'amitié d'une femme, et gagner celle d'un autre, ce n'est rien perdre, ni rien gagner. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  20. À l'égard des hommes peut-on regretter leur société ? (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  21. Les vieillards sont ennuyeux, les hommes raisonnables ne réjouissent guère, pour les jeunes gens je ne vous en parle point, car vous les haïssez. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  22. Valère est un jeune homme, comme vous savez, n'est-ce point pour éviter le chagrin de le voir, que vous précipitez votre départ ? (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  23. Il est prudent votre départ ; car un jeune homme, et une jeune fille aimable qui logent sous un même toit sont assez malheureux quelquefois pour se rencontrer. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  24. J'avoue que j'ai trouvé quelque mérite à Valère ; mais depuis que nous sommes ici je ne l'ai vu que trois ou quatre fois ; il ne peut pas avoir fait grande impression sur mon esprit. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  25. Moi, qui vous parle je n'ai quasi pas vu un certain valet de chambre de Monsieur Ariste, qu'on nomme Flamand. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
  26. Ma tante l'amène ici, restons : comme il a vu mourir mon oncle, il nous apprendra peut-être quelque circonstance que nous ne savons pas. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
  27. Comment morbleu tout à cet homme-là, et à moi rien, je fends la presse ; et à moi rien morbleu ; que tout le monde sorte, et à moi rien, qu'on me laisse seul avec lui, ventrebleu, je veux l'exhorter à mourir. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  28. Hé bien, Monsieur, le fîtes-vous souvenir que j'étais sa femme... (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  29. Je le fis souvenir que j'étais son ami : mais il avait disposé de tout en faveur de son autre ami ; là de cet homme d'honneur qui s'était emparé de lui en mon absence, et qui s'empara de vous à mon préjudice. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
  30. Assurément, Monsieur, et je suis très persuadée que vous ne me ferez point de tort, vous êtes si honnête homme, vous avez le coeur si bon. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
  31. Frosine, comme j'ai vu la Marquise une fois ou deux chez ma tante, je crois que la bienséance veut que je la voie avant de partir. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
  32. Votre physionomie m'a réveillé l'idée de feue votre mère que j'estimais fort ; car elle était toute de mon humeur, n'aimant qu'à se réjouir, ne prenant part aux chagrins de personne, pas même aux siens propres ; la brave femme que c'était ! (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
  33. Je le marie, comme je me suis mariée moi-même. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
  34. Apparemment, Madame, cet établissement est fort avantageux ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  35. Hé, vous parlez comme ma mère. (Acte 1, scène 8, VALÈRE)
  36. Ne me donnez point le chagrin mortel d'avoir causé la ruine... d'un homme dont le mérite... (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
  37. C'est que je ne suis pas honnête... homme. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  38. Quand je dis que je ne suis pas honnête homme, je suis honnête homme si vous voulez : mais je ne suis pas là... ce qui s'appelle... comme mon maître enfin, qui a des amis qui lui donnent des testaments. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  39. J'entends, tu es fâché de n'être pas assez honnête homme pour attraper des successions. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  40. Cela viendra, l'emploi d'homme d'honneur est comme celui d'avocat, il n'est lucratif que pour les doyens. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  41. Je n'apprendrai jamais à être honnête homme, cela est trop difficile : je croyais d'abord que pour être honnête homme, il n'y avait qu'aller tout droit à la boulevue ; mais il faut bien plus de façons. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  42. Mon Maître rêve jour et nuit, pour attraper une certaine perfection, qu'il appelle de la pr... probité ; l'y voilà venu à la fin, mais il est l'unique, et il le dit lui-même ; non, dit-il, il n'y a plus de probité aux hommes, et le genre humain... le genre humain. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  43. Dis-moi un peu flamand, comment ton maître s'est-il introduit dans cette maison-ci, par exemple ? (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  44. Je m'en vais te le dire ; c'est qu'il y avait une vieille femme qui faisait les affaires de mon maître... (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  45. Sa femme d'affaires ? (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  46. Oui : et elle lui parlait toujours du mari de la Veuve qui est mort, et disait qu'il était si bon homme, si bon, si bon, qu'il n'avait point d'esprit du tout. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  47. Oui, bêtes et riches ; voilà comme il les aime. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
  48. Il se trouva donc que cette femme amena un jour le défunt chez nous, pour prendre du conseil de mon Maître sur une affaire. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
  49. Je n'ai qu'une chose à vous dire là-dessus ; votre tante est entêtée d'Ariste, elle l'épousera, si on n'y met ordre : il faut la désentêter de cet homme-là, c'est le noeud de l'affaire, et ce noeud sera difficile à dénouer ; car l'entêtement de votre tante est un entêtement de coeur. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  50. Le voici notre homme d'honneur, rentrez, laissez-moi suivre cette affaire-ci ? (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  51. Monsieur, avoir toujours la vérité dans la bouche, et le coeur sur les lèvres, n'est-ce pas un défaut, et le défaut le plus haïssable qu'on ait parmi les hommes ! (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  52. Je me vante aussi d'être vraiment homme d'honneur ; on me reproche que je le suis trop, et que cette probité exacte me donne un ridicule dans le monde, je m'en aperçois bien ; mais quoi ? (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  53. Étant aussi homme d'honneur, que vous l'êtes, je ne blâme point feu mon ami de s'être entêté de vous en mon absence, et d'avoir fait ce testament-ci en votre faveur, il m'a chargé de vous le remettre : le voilà. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
  54. Il en a disposé en homme équitable ; il s'est souvenu que ceci m'appartenait par certaines raisons secrètes... mais il s'en est souvenu, je dois les oublier moi ; quand on a obligé un ami, c'est une espèce d'ingratitude de s'en souvenir, on doit oublier bien des choses dans la vie, le mal que nos ennemis nous ont fait, le bien que nous avons fait à nos amis. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
  55. Nous sommes bienheureux, Monsieur, que vous soyez un homme d'honneur, véritable ; là, de ces hommes d'honneur qui ont de la conscience. (Acte 2, scène 3, FROSINE)
  56. On n'a rien à soi, Madame, quand on a le coeur fait comme je l'ai. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  57. J'en trouverai bien encore trois cents par delà, dont j'ai seul la connaissance ; il y avait cinq cent mille livres : si je traitais avec vous sur un autre pied, je serais un homme faux. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
  58. Cela est bon de donner tout par probité, quand on a rien ; mais à cette heure que vous voilà riche, ne soyez plus si honnête homme. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
  59. J'entends ; oui da, mon maître en fait quelquefois comme cela, qui paraissent d'abord, je ne sais comment, et puis il en fait les plus belles vertus du monde. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  60. Sans doute : et comme nous avons la bonne intention. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
  61. Tiens, voilà comme il fit, on recolle cela, et il n'y paraît pas. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
  62. La tête me fend, je suis à demi morte : je viens de quitter le père et la mère de celle que mon fils épouse ; ce père et cette mère, les plus ennuyeux de tous les pères et mères, m'ont enfermée dans un cabinet pour m'assommer d'un détail de contrats, d'articles, de douaires, de préciputs : je m'échappe comme une furieuse, je sors du cabinet, je donne dans une embuscade de Notaires, d'Avocats qui me demandent la bourse ; allez vite disputer mon bien contre ces Arabes-là. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  63. Où trouverai-je un homme assez habile, et honnête homme, pour assurer le repos de ma vie, en se chargeant de l'embarras de mes affaires ? (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  64. Madame, je me dois à la Veuve de mon ami par mille raisons, et de plus, puis-je penser à vous sans commettre un crime ? (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  65. Car enfin commettre un second mariage, avec une femme qui a un fils, vous épouser Madame, n'est-ce pas déshériter, voler un héritier légitime ? (Acte 2, scène 9, ARISTE)
  66. Mais vous qui êtes si scrupuleux, pouvez-vous en conscience épouser une femme, ayant pour une autre une passion dans le coeur ? (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  67. Un aussi honnête homme. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  68. J'admire qu'une folle comme moi, soit plus forte en morale que Monsieur Ariste ; çà voilà donc notre mariage résolu, nous le terminerons dans quelques jours. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  69. Comment donc ? (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
  70. Si ma mère savait que je pense à une fille déshéritée, elle serait femme à me déshériter moi-même : cependant Angélique déshéritée, m'en a paru mille fois plus aimable, et son malheur a redoublé ma passion. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  71. Je ne croyais pas qu'il y eût encore un coeur fait comme le mien. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  72. Voilà comme je parlerais. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
  73. C'est en ce cas qu'il est permis à un galant homme, de faire attention au plaisir d'être riche. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  74. Vous entrez dans mes intérêts comme moi-même. (Acte 2, scène 11, VALÈRE)
  75. Comme la vôtre. (Acte 2, scène 12, LA-VEUVE)
  76. Puisque vous le voulez donc, Monsieur Ariste est homme d'honneur. (Acte 2, scène 13, LE-CAPITAINE)
  77. Oui, Monsieur, je l'épouserais, oui ; car comme il m'a offert de bonne foi ce qu'il croit avoir, je lui donnerais tout, si je l'avais. (Acte 2, scène 13, LA-VEUVE)
  78. Laissez-moi ici ménager vos intérêts avec cet homme-là. (Acte 2, scène 13, ARISTE)
  79. Les femmes sont sujettes à des soupçons mal fondés ; je ne crains rien moi, je suis certain que j'ai tout, et j'ai tout offert ; en un mot, j'ai fait mon devoir, en offrant mes biens et ma personne. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  80. Je vous y laisse : je voulais capituler avec vous, et c'est pour cela que je n'ai pas voulu montrer ceci à la Veuve ; mais puisque vous faites tant l'étonné, je vais lui dire ceci en main ; que, si elle vous préfère à moi, je garderai tout son bien ; je ferai comme je le dis ; ajoutez cela à votre étonnement. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  81. La question est brusque : sachez que je suis un homme vrai, mais extrêmement vrai. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
  82. Venez promptement lui parler, comme vous le promettez ; car je suis homme à faire perdre la parole, à un homme qui m'en manquerait. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
  83. Ouais, mon homme ne redescend point, cela m'inquiète. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  84. J'espère pourtant que la nouvelle tentative, que nous projetons, fera connaître à la veuve qu'Ariste est un fourbe, et que vous êtes le plus honnête homme. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  85. Mon inquiétude augmente, à mesure que tu parles ; car depuis que je suis entré ici, tu ne fais que me louanger ; tu cries sans cesse que je suis honnête homme, et cela me fait tort. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  86. Vous dites autant de mal de vous, qu'Ariste dit du bien de lui ; et quand un homme dit, je ne vaux rien, et que l'autre dit, je vaux beaucoup, je crois qu'ils ont menti tous deux. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  87. Car j'ai intérêt de passer ici pour un méchant homme, pour un pirate ; et afin de démasquer notre faux honnête homme il faut que je paraisse... (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  88. Si on payait toutes les médisances à ce prix-là ; que les femmes seraient riches ! (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  89. J'ai donc voulu la détromper de son homme d'honneur, avant que de lui rendre son bien ; qu'elle lui aurait donné d'abord au préjudice de sa nièce. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  90. Hélas, si elle le tenait encore à présent, elle le lui donnerait tout, et nous n'aurions rien : que vous avez-vous agi prudemment ! (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  91. C'est pour mieux faire donner notre homme, dans le piège que je lui tends. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  92. Je tremble de peur qu'il ne me soupçonne d'être assez bon homme, pour vouloir rendre le bien à la Veuve ; car enfin s'il osait risquer de l'épouser à présent, que pourrais-je faire ? (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  93. (Je ne le dirai plus que cette fois-là) le plus honnête homme... (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  94. Je vais dire un mot en passant à notre homme, pour commencer à engager l'affaire. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
  95. La première, c'est que votre mère depuis un moment a fait une sortie sur moi, comme si j'étais coupable : comme si les suivantes étaient complices de l'amour, qu'on a pour leurs Maîtresses. (Acte 3, scène 2, FROSINE)
  96. Je le crois très honnête homme. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  97. Cet homme-là, Madame, après une longue conversation, où j'ai cru démêler qu'il avait grand intérêt de vous brouiller avec Monsieur votre fils, m'a enfin proposé de l'épouser sans votre consentement. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  98. Je commence à voir que c'est le plus grand fourbe... (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  99. En vous détrompant d'un homme que vous estimez, Madame, je vous fais peut-être quelque chagrin ? (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  100. Non, Mademoiselle, non, j'ai beaucoup de force d'esprit, nulle faiblesse de coeur ; je voulais un mari honnête homme, celui-là ne l'est pas, que m'importe ? (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  101. Quand je pense qu'il ne s'en est fallu de rien que je n'aie été la femme d'un scélérat, je trouve cela plaisant. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  102. Un homme peut-il imaginer une telle perfidie ? (Acte 3, scène 4, VALÈRE)
  103. Cet homme-là imagine plus agréablement qu'un autre. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  104. J'admire sa prudence et sa sagesse : sais-tu bien, mon fils, que je commence à trouver, qu'elle mérite assez l'estime que tu as pour elle ? (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
  105. Je ne crains point qu'un galant homme comme vous en vînt aux reproches ; mais vous pourriez aller jusqu'aux réflexions. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
  106. Point du tout : je sens réellement que je la souhaite ; mais si elle commençait à vouloir, je ne voudrais peut-être plus : car il faudrait que je fusse folle, vous aimant tous deux, de vous marier, n'ayant pour tout bien que l'espérance d'hériter de moi : vous seriez morts de faim avant que je mourusse de vieillesse. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
  107. Rendez-lui donc service en cette occasion ; vous, Monsieur commencez par entrer chez la veuve, car les moments sont chers, exagérez-lui bien la trahison... (Acte 3, scène 5, FROSINE)
  108. Comme vous auriez fait, si vous vouliez encore l'épouser ; amusez-le toujours, et pour cause, je viens de lui dire rage du Capitaine : il est entré chez vous apparemment pour presser vos noces. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
  109. Comme j'entrais là-dedans pour le chercher, j'ai entendu ce Valère qui dit des faussetés de mon maître : par la morbleu ! (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  110. Je veux lui dire qu'il est honnête homme, et que... (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
  111. Hé bien oui, pour dégoûter la veuve de ton maître, afin qu'elle le cède à la Marquise ; ne sommes-nous pas convenus toi et moi tantôt ?... (Acte 3, scène 8, FROSINE)
  112. C'est un homme sans foi, sans honneur que ce Capitaine... (Acte 3, scène 9, FROSINE)
  113. Tout ceci commence à bien aller, ce Capitaine veut s'accommoder de bonne foi, et c'est son intérêt. (Acte 3, scène 9, ARISTE)
  114. Je veux dire votre profit et votre bien, car on travaille à dégoûter la Veuve de vous, et elle croit déjà quasi que vous n'êtes pas honnête homme ; la manigance va bien enfin. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  115. Ne vous dis-je pas que cela va bien : car ils disent tous que vous en avez bien volé d'autres : et moi finement qui faisais semblant de faire comme si tout cela était vrai. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  116. Que vous êtes un homme sans honneur, un maraud ; moi, qui savais la finesse, je riais. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
  117. Vous êtes un homme sans foi, et c'est ce qui vous attire ma confiance. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  118. L'accommodement dont il s'agit, c'est qu'ayant renoncé à la Veuve, je ne veux pas pour cela renoncé au bien dont je suis nanti ; mais j'ai une réputation à garder, je suis homme de guerre : si vous me contraignez de montrer le Testament que j'ai, on verra qu'un ami me laisse tout son bien, le monde s'imaginera qu'il a eu intention que je les donne à sa Veuve ; j'aurai beau dire qu'on n'est pas obligé à deviner les intentions, on me chasserait du service sans m'écouter ; cela m'a fait résoudre à partager avec vous le profit, sans partager l'avanie ; pour cela je jette tout le soupçon sur vous, et j'ai publié que je n'avais rien pour vous charger du paquet ; vous comprenez bien ? (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  119. Ne perdons point de temps à choisir des termes ; je ne suis pas poli, je suis homme de mer : vous donc, qui n'avez plus de réputation à ménager, vous pourrez effrontément... (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  120. Voilà un brave homme ! (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  121. Voilà ce qui s'appelle parler franchement ; vous valez cent fois mieux comme cela dans votre naturel, que quand vous étiez hérissé de grandes maximes. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
  122. Monsieur, je ne viens plus vous proposer le mariage, vous êtes engagé de coeur, avec Madame la Marquise, je ne veux point vous contraindre ; comme elle est riche, et que je ne le suis pas, elle consent que vous me rendiez mon bien ; il y un Notaire là-dedans, cédez-moi toutes les prétentions que vous avez ; il n'y a rien à dire là-dessus, que oui ou non. (Acte 3, scène 12, LA-VEUVE)
  123. Les choses ont changé, Madame, je ne suis plus dépositaire du bien ; et Monsieur qui est vraiment homme d'honneur, vient de me déclarer que le défunt m'engage à certaines restitutions secrètes... (Acte 3, scène 12, ARISTE)
  124. Non, mais j'avoue qu'il ne m'en fallait pas moins, pour me faire croire toutes les indignités que vous m'avez dites de lui : vous êtes le plus détestable homme... (Acte 3, scène 12, LA-VEUVE)
  125. C'est donc tout de bon, que mon Maître n'est pas honnête homme ? (Acte 3, scène 13, FLAMAND)
  126. Je vous ai promis, Madame, de vous rendre tout ; mais ce sera pour marier Angélique à Monsieur, qui est galant homme. (Acte 3, scène 13, LE-CAPITAINE)
  127. Voilà ce qui s'appelle un vrai homme d'honneur. (Acte 3, scène 13, LA-VEUVE)
  128. Et le contraire d'un faux homme d'honneur. (Acte 3, scène 13, LA-MARQUISE)

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LE DÉDIT (1719)

  1. Comme nous, un dédit qui vous maintienne sage. v.46 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
  2. On me ruine ; enfin je dois, en homme sage, v.101 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
  3. Vous m'auriez empêché d'agir comme j'ai fait. v.131 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  4. Par quel moyen ? Comment ? Et vite explique-toi. v.140 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  5. C'est par-là que toujours mon zèle ardent commence. v.142 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  6. Il faut connaître un homme. v.164 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  7. Un mois de lansquenet fait bien connaître un homme. v.165 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  8. Là... comme en prennent ceux qui n'en ont jamais eu. v.168 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  9. Comment te nomme-t-on ? v.169 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  10. Comment ? v.173 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
  11. Disant comme elle un rien d'un ton sentencieux, v.183 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  12. Comme elle, de l'hymen censeur fastidieux. v.184 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  13. Mais dites-moi comment fut fait leur double écrit ? v.192 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
  14. Je rêvais au bonheur d'une femme insensible. v.221 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  15. Je revois au bonheur d'un homme incombustible. v.222 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  16. Qui voit avec froideur l'homme le plus charmant. v.223 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  17. Du pas que je vais faire, en vous prenant pour femme. v.234 (Acte 1, scène 6, FRONTIN)
  18. Elle me respectait comme la plus parfaite : v.237 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  19. Il me faudra payer ce dédit. Comment faire ? v.257 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  20. Prendre pour ce neveu quelque somme d'argent. v.267 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
  21. Commençons par vous faire admirer ma conduite. v.286 (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
  22. Çà, le temps étant cher pour nous, comme il doit l'être, v.322 (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
  23. Comment ? v.359 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  24. J'aurais compassion, comme une soeur bien tendre, v.378 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  25. Quoi ! Comment ? v.387 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  26. Oui, nous sommes en tout vraiment soeurs en ce jour. v.391 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  27. J'admire, comme vous, avec quelle imprudence v.394 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  28. Sans doute, chère soeur, sage comme vous êtes, v.397 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  29. Vous, dont le goût est fin, exquis, apparemment v.399 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  30. Vif, enjoué, badin ; c'est un jeune homme aimable. v.401 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  31. Brillant comme un éclair. v.404 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  32. Comme vous. Et je vois v.407 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  33. Homme en place, estimé ; c'est le sénéchal Groux. v.411 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
  34. C'est un homme connu... j'ai trouvé comme vous, v.412 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  35. Un homme distingué; c'est le chevalier Clique. v.414 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
  36. Comment ! Nous prenez-vous pour des extravagantes ? v.438 (Acte 1, scène 11, BÉLISE)
  37. Peuvent-ils, comme nous, haïr le mariage ? v.449 (Acte 1, scène 11, BÉLISE)
  38. Comment ? v.455 (Acte 1, scène 11, BÉLISE)
  39. Comment ! v.492 (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
  40. Où sommes-nous ? v.492 (Acte 1, scène 12, BÉLISE)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

  1. Elle vous haït par exemple beaucoup plus que vous ne la haïssez ; cependant, voyez comme elle vous caresse au moment qu'elle veut vous ruiner ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  2. L'un et l'autre me sont nécessaires : de l'argent comptant pour me faire adorer de quelque joli homme, et une pension viagère pour l'empêcher de me faire mourir de chagrin, quand il sera mon mari. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  3. C'est-à-dire que mon mariage, et le vôtre sont hypothéqués sur la mort du riche cousin normand : apparemment nous ne serons pas longtemps filles, car il y a quatre-vingts ans, qu'il est garçon. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
  4. Quand on a le coeur sensible on souffre bien dans la vie : dis-moi, Lisette, comment mon amie a-t-elle passé la nuit ? (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  5. Assez doucement : elle a dormi d'abord huit ou neuf heures tout d'un somme, après quoi son insomnie lui a repris. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
  6. Car enfin vous êtes héritière unique de votre tante, et je viens vous avertir que ce jeune homme qui la voit depuis peu, pourrait bien vous faire tort. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
  7. Tu vois avec quelle honnêteté je lui parle, et comme elle me répond brutalement. (Acte 1, scène 3, LUCINDE)
  8. Lisette, nous n'en sommes pas encore où nous pensons, et ce Valère m'alarme beaucoup. (Acte 1, scène 3, LUCINDE)
  9. Hom, le vilain homme que ce joli homme ! (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  10. L'amour la tient, nous sommes perdues. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
  11. Effectivement cet air-là m'assomme ; il rend ma tête d'une pesanteur... (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
  12. Il est vrai : mais nous sommes en décours, et sur le déclin de la lune les malades déclinent. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  13. La seule différence que je trouve entre ce jeune homme-ci et les autres, c'est qu'ils sont parvenus à certains degrés de sincérité, qui leur fait dire tout le mal qu'ils pensent des femmes, et que celui-ci les taille encore avec quelque finesse, quelque ménagement. (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
  14. Que d'humanité pour un jeune homme ! (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
  15. Vous souffrez qu'on vous l'enlève, quand elle commence à avoir du goût pour vous ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  16. Est-ce là comme vous exécutez le projet que nous avons fait avec Angélique ? (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  17. Il n'y a que vous qui puissiez vous faire écouter, personne n'ose plus lui parler que Lucinde ; vous voyez comme elle est entêtée ; tâchez qu'elle s'entête de vous, car chez les femmes un entêtement ne se guérit que par un autre. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
  18. Hé bien, Valère, où en sommes-nous ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  19. Comment donc ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
  20. La réputation d'une Lisette mariable a volé jusqu'au pays normand, et je brûle d'impatience de faire mes offres : car mon maître et moi sommes venus en poste pour contracter plus vite. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  21. La déclaration est brusque : vous proposez un mariage, comme une partie de plaisir. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
  22. Ceci doit se traiter comme alliance financière, une règle d'arithmétique suffit pour assortir les coeurs. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  23. Le bon vent de cette aubaine m'amène du fond de la Normandie pour vous prendre à femme. (Acte 2, scène 2, LAVAL?E)
  24. Premièrement mon maître est un homme de qualité qui sait les affaires ; il n'y a que ceux-là qui fassent de bonnes maisons. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  25. Mon père plaidait, mes enfants plaideront, et ma mère qui n'était qu'une femme plaidait aussi. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
  26. Dans le fond, une épouse malade a son mérite ; c'est le trop de santé qui rend les femmes inquiètes ; une femme infirme, qui garde la chambre, est plus fidèle qu'une autre. (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
  27. Qui est cet homme-là ma bonne ? (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
  28. Je ne serais jamais touché moi, d'une femme qui se porterait bien. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  29. Dans les personnes robustes tout est grossier, les sentiments, les manières, les inclinations ; c'est pourquoi j'ai toujours souhaité de pouvoir épouser une femme délicate, et maladive. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
  30. Cette bonté vient apparemment de ce que je puis vous être utile ; n'importe, c'est toujours bonté. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
  31. Mademoiselle, comme les moments sont précieux, j'abrège toutes les galanteries que mériterait une personne comme vous, et je vous offre de vous relever de l'injustice que feu votre cousin vous a faite. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
  32. Quel homme ! (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
  33. Car enfin un honnête homme doit se faire un plaisir d'empêcher un procès. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  34. Un homme d'honneur n'a point droit de faire perdre celle qui a raison. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  35. Je me tiens pour dit, et avant qu'il soit peu, vous connaîtrez quel homme je suis. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  36. Soyez homme droit, ou je ne vous réponds pas de ma patience. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
  37. Adieu, Monsieur, adieu, nous plaiderons comme beaux diables, et n'en serons pas moins bons amis ; cela n'empêchera pas que vous ne me donniez à dîner, quand il vous plaira. (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
  38. Malepeste, comme nos jeunes Officiers prennent feu pour les grosses héritières. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  39. Il soupire à proportion de la somme. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  40. Comme il joue ce rôle-là, Lisette ! (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  41. Vous l'avez mise en état de ne penser qu'à elle, votre manoeuvre vient de l'affaiblir jusqu'à extinction de chaleur naturelle ; vos paroles lui ont fait comme une saignée. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
  42. Je commence à croire que la maladie l'emportera sur l'amour. (Acte 3, scène 3, LUCINDE)
  43. Ne parlez point de son âme, c'est ce qu'elle a de plus beau, si vous saviez comme elle m'aime. (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
  44. Elle me va parler de son amour, comment détourner cette conversation-là ? (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  45. On croirait quelquefois, que je m'endors après le dîner ; mais ce n'est pas un sommeil, que ce sommeil-là, car je m'endors comme si je m'évanouissais. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  46. Ne perdons pas le fil de votre maladie : vous vous endormez, dites-vous, comme si vous vous évanouissiez. (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
  47. Je ne sens point de mal pour ainsi dire, et si je suis comme une troublée. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  48. Pour vous rendre cela plus sensible, imaginez-vous que c'est comme si tout d'un coup... (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  49. Fi, monsieur, c'est mon aversion que des femmes à vapeurs ; à mon égard, c'est une espèce de frémissement... d'horreur... là... des anéantissements... (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
  50. Je ne sais si vous m'avez entendu ; mais dans la colère, où je suis, je recommencerai, si vous voulez. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  51. Je suis bien heureuse, que mon secret soit tombé entre les mains d'un homme, qui pourrait avoir besoin d'un millier d'écus, entre les mains d'un honnête garçon comme vous, d'un bon enfant. (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
  52. Je l'aperçois, il fulmine, il jette feu et flamme. (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
  53. Oui, la manière adroite dont vous m'avez ballotté, trigaudé, leurré tourné, viré, m'enlève, m'enchante : vous me voyez passionné pour vous, et cela sans faiblesse, car ce ne sont ni vos yeux, ni votre bouche, ni votre teint ; je ne suis point sensible à ces fadaises-là, moi : ce qui me touche dans une femme, c'est son esprit subtil et façonné, un coeur politique : ne se passionner qu'avec réflexion et ruser naturellement, faire la naïve et la franche, en allant à ses fins. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  54. Je ne sais plus comment je dois prendre ces faux éloges ? (Acte 4, scène 2, LUCINDE)
  55. Je commence à comprendre, Monsieur, que je dois vous ouvrir mon coeur. (Acte 4, scène 2, LUCINDE)
  56. Voilà comme il faut parler. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  57. Oui, je crois qu'il est à propos que vous deveniez ma femme, et voici pourquoi : deux vertueux réunis se fortifient réciproquement ; et séparés nous nous détruirions. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
  58. Oui, Monsieur, vous êtes le plus grand chicaneur, le plus malhonnête homme... (Acte 4, scène 4, LUCINDE)
  59. Quand vous l'aurez cédée, nous plaiderons pour le reste ; car je prends votre nièce avec ses prétentions, elle m'avait prié de vous cacher son dessein ; mais pourquoi vous ménager, nous sommes les plus forts, et ce qui prouve que j'ai en main de quoi vous abîmer, c'est que je ne veux nul accommodement avec vous. (Acte 4, scène 4, FAUSSINVILLLE)
  60. Je considère encore que pour toi, comme pour moi, le soin de gouverner des biens est un tourment, un supplice. (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
  61. Il faudrait une santé de fer pour y résister ; je veux chercher quelqu'un de toutes ces corvées-là, et comme ce quelqu'un ne peut être que l'une des deux personnes que j'aime le mieux au monde, je suis bien aise de vous consulter tous les deux là-dessus ; car j'ai deux partis à prendre, qui sont très différents : premièrement je puis me marier, ma bonne. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  62. Où trouvera-t-on des maris, qui soient les vrais amis de leurs femmes ? (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  63. Monsieur parle en homme sage. (Acte 4, scène 6, LUCINDE)
  64. Je vous laisse seul pour y penser, et si je ne trouve pas en vous un ami qui me conseille, comme il faut, je trouverai une amie qui acceptera tout mon bien. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
  65. Hé comment cela ? (Acte 4, scène 8, LAVALÉE)
  66. La Malade veut épouser certain jeune homme. (Acte 4, scène 8, LUCINDE)
  67. Je suis homme d'exécution. (Acte 4, scène 9, LAVALÉE)
  68. Concertons-nous un peu en particulier : je ne sais comment m'y prendre pour détourner mon amie du mariage ; il faut que je lui sois devenue bien suspecte, car je lui parle de ses maux, et elle ne m'écoute plus. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
  69. Quoi je te verrais une physionomie de femme, un visage marié ! (Acte 5, scène 2, LUCINDE)
  70. C'est la dernière mode, Madame, et toutes les femmes, qui sont curieuses de leur santé, ont banni les Médecins noirs ; elles aiment mieux les Médecins de couleur : en effet ils sont enjoués, galants, badins, traitent la médecine cavalièrement. (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
  71. Je viens d'entendre une sonnette perçante, c'est cette sonnette du voisin, qui m'a fait un tintamarre dans le crâne, comme un coup de tonnerre ; la fatale sonnette ! (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  72. Quoi, Monsieur, il ne me serait pas permis d'aimer un honnête homme ? (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
  73. Ah ma bonne comme tu es cruelle ! (Acte 5, scène 3, LUCINDE)
  74. Ma tante, je ne veux pas que vous soyez heureuse à demi ; on vous a délivrée d'une amie scélérate, je vais vous délivrer encore du plus malhonnête homme du monde. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

  1. Mon cher ami, je me suis bien affligé pour toi ; on m'a dit que tu as perdu un procès qui te ruine, que ton fils unique est mort, que tu as encore des affaires affligeantes ; tu sais comme je partage tes chagrins, et avec quelle tendresse... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
  2. Un homme censé ne se réjouit que des plaisanteries qui naissent du sujet. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  3. Elle est longue comme une pièce en cinq actes, quoiqu'elle n'en ait que trois. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  4. Je crois que tu sais comme Aristote, la Protase, l'Épitase et la Péripétie. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  5. J'ai commencé par l'essentiel. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  6. J'entends les violons, on commencera dans peu : où vas-tu te placer, sur le Théâtre ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
  7. Nous sommes dans la même incertitude. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  8. Voici quelques-unes de vos délicatesses bizarres : vous êtes le Gentilhomme de France le plus raisonnable, mais votre amour n'a pas le sens commun. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  9. Puisque vous souhaitez ardemment ce mariage, travaillons-y donc de concert, et j'espère que Thérèse sera votre femme dès aujourd'hui. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  10. Si j'étais homme, je choisirais pour mon repos, une femme qui fut toujours gaie, et jamais sensible. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  11. Et j'aimerais mieux une femme qui n'eut pas de passions, qu'une femme qui les sût vaincre. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
  12. Ma gaîté, ma gaîté ; je conclus moi, moi, que ma gaîté vous doit prouver ma tendresse ; et voici comme je raisonne, car vous m'avez appris à faire des raisonnements ; vous savez avec quelle frayeur j'ai toujours envisagé le mariage, parce qu'il est triste, je crains donc le mariage naturellement, je vois qu'on me veut marier avec vous, et je n'en suis pas plus chagrine. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
  13. Cette joie serait à sa place, si vous étiez sûre que votre mariage réussit ; mais dans la situation où nous sommes, vous devriez trembler ; et si vous aimiez, on vous verrait comme moi inquiète, agitée ; et dans l'horreur d'une incertitude cruelle, languir, soupirer, gémir... (Acte 2, scène 3, DORANTE)
  14. Est-ce comme cela qu'on aime, Monsieur ? (Acte 2, scène 4, THÉRÈSE)
  15. Mademoiselle, dites-moi un peu comment elle a pu trouver ici à la campagne tout le crêpe dont elle s'est chargée ? (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
  16. Elle dit qu'une femme régulière doit en user ainsi, pour pouvoir célébrer sa douleur, dès le premier moment du Veuvage. (Acte 2, scène 4, LA SUIVANTE)
  17. Je voudrais que votre Suisse fût ici, car il chante plaisamment ; sa femme est d'assez bonne humeur, et danse assez bien pour une Suissesse. (Acte 2, scène 5, LA SUIVANTE)
  18. Ne vous moquez point de lui, Madame, il était allé aux Eaux, pour se bien porter, et pour me plaire ; car comme il m'aime beaucoup, j'aime sa santé. (Acte 2, scène 6, LA SUISSESSE)
  19. J'y suis, parce que mon mari est revenu, et aussi parce que vous avez commandé à votre Officier de nous faire boire tous à discrétion ; les femmes de mon pays sont nées pour le vin, comme les Françaises pour l'amour, chacune a son usage, et souvent l'un n'empêche pas l'autre. (Acte 2, scène 6, LA SUISSESSE)
  20. À l'égard de premièrement, Monsieur notre Intendant, l'être fort ridicule, fort ridicule ; il dit qu'il y a dix ans que sa femme a du mariage, et qu'elle n'a point de génération ; et que c'est pour cela qu'il allait quérir des enfants aux eaux, vla de quoi il m'entretena tant qu'il arrivit... (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  21. Ha, ha, ha, quand a ne se trouvera Veuve que d'un homme en vie, nous rirons bien. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
  22. Ça Mademoiselle, que celles de mes femmes qui savent danser se préparent pour la Noce que je prétends faire. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
  23. Une femme craint son époux, v.21 (Acte 2, scène 9, GUSMAND)
  24. Je perds un cher époux qui m'aima constamment. v.25 (Acte 2, scène 9, LA SUIVANTE)
  25. Comment donc ? (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
  26. Par les confidences que le mari m'a faites, j'ai jugé qu'il destinait aussi à la Nièce le poste de la Tante ; il me dit souvent que Thérèse n'est Nièce de sa femme qu'au troisième degré. (Acte 2, scène 10, DORANTE)
  27. Ces sentiments m'étonnent dans une femme, qui se pique d'une régularité de moeurs... (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
  28. Elle est régulière dans ses moeurs de parade ; mais chez certaines femmes les moeurs de parade et les moeurs négligées sont aussi différentes, que coiffure de jour et coiffure de nuit. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  29. Tout bien considéré, je conclus que le mari et la femme excellent également dans l'hypocrisie conjugale. (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
  30. Tout ce que je mange me reste sur l'estomac comme un plomb. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  31. Elle serait trop affligée de le perdre ; la marier, ce serait l'exposer à être veuve et malheureuse comme moi. (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
  32. Un grand Seigneur qui prie un Bourgeois de lui faire une grâce, c'est comme un Sergent qui prie de payer une lettre de change. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  33. Elle parle comme si on la craignait beaucoup. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  34. Vous me direz, qu'elle ne peut faire que de mauvaises chicanes à la Veuve d'un honnête Intendant, qui s'est enrichi comme les autres, à embrouiller des affaires ; mais enfin, si elle allait vous faire rendre par injustice, ce que votre mari a gagné équitablement. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  35. C'est pourquoi vous devez contenter Madame_la_Comtesse, afin que possédant paisiblement de grands biens, vous trouviez quelque jeune homme qui soit votre appui. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  36. Frosine, si je pense m'accommoder avec Madame_la_Comtesse, ce n'est que pour avoir du repos : mais avant que de lui rien donner, je veux consulter quelque homme d'esprit. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  37. Comme Dorante. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  38. Quelque homme d'esprit : oui... (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  39. Quelque homme de bon conseil. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  40. Quelque homme de tête. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
  41. Oui, Madame, il est homme d'esprit, Dorante. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  42. Homme de bon conseil. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  43. Homme de tête, si vous lui communiquiez vos petites inquiétudes. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
  44. La rage de sa femme va retomber sur nous ; fût-elle déjà où elle croit son mari. (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
  45. Pour moi je leur souhaite à tous deux ce qu'ils désirent : à la femme, la mort du mari, et au mari, la mort de la femme. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  46. Et vous Gusmand, m'expliquerez-vous ce que je commence à soupçonner ? (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  47. Ma femme est morte. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  48. Monsieur, on devine toujours d'abord ce qu'on craint, ou ce qu'on souhaite le plus ; vous l'avez deviné, votre femme est morte. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  49. Vous soutenez cela comme un César. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  50. Mais comment cette mort est-elle arrivée ? (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  51. C'était la meilleure femme... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  52. Monsieur, vous me faites compassion, et je fais conscience de vous laisser pleurer une femme qui s'est point morte de douleur ; je vous ai dit cela d'abord pour vous consoler ; mais la vérité, c'est que tous les Médecins convinrent que... (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  53. On a vu des femmes mourir de joie. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  54. C'était une méchante femme. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  55. À présent que vous ne pleurez plus, souvenez-vous de la tendresse que vous aviez pour Thérèse, lorsque vous me fîtes confidence, que vous vivriez plus longtemps que votre femme. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
  56. On en voit tant comme cela. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  57. Par où commencer, appelons quelqu'un de nos gens. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  58. Drès que son femme l'aura vu, a se doutera bien qu'il n'est plus mort. (Acte 3, scène 7, LE SUISSE)
  59. Si vous voulez boire, il faut lui faire croire que sa femme est morte. (Acte 3, scène 7, GUSMAND)
  60. Mais comment ? (Acte 3, scène 7, GUSMAND)
  61. Faut lui dire pour toute guialogue, votre femme est morte, et buvons. (Acte 3, scène 8, LE SUISSE)
  62. À propos de sa femme morte, il nous écoute. (Acte 3, scène 8, LA SUISSESSE)
  63. Votre femme est morte et buvons. (Acte 3, scène 9, LE SUISSE)
  64. Votre femme est partie, il faut boire jusqu'à ce qu'elle revienne. (Acte 3, scène 9, LA SUISSESSE)
  65. Elle veut me marier à un homme qui n'a pas un sol, c'est ce qui me désole. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  66. Madame_la_Comtesse dit, que cet homme-là fera fortune. (Acte 3, scène 10, GUSMAND)
  67. Plus un homme est âgé, plus il y a d'apparence qu'il vous aimera le reste de sa vie. (Acte 3, scène 10, GUSMAND)
  68. Qui ait toujours eu pour sa femme mille complaisances. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
  69. Comme vous, par exemple. (Acte 3, scène 10, GUSMAND)
  70. Ne craignez rien, nos deux défunts ne sauraient se rencontrer sitôt ; car Dorante s'est emparé de la femme dans le jardin, et nous tenons ici le mari : Madame_la_Comtesse a le mot, et elle va le ramener dans son appartement. (Acte 3, scène 11, GUSMAND)
  71. Serai-je donc moins vertueuse, que ces femmes anciennes, qui n'envisageaient d'autre consolation, que d'avaler les cendres de leurs époux. (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
  72. Non vraiment ; mais soyez discrète ; car un homme entend les veuves à demi mot. (Acte 3, scène 14, FROSINE)
  73. Voyons ce que deviendra tout ceci, le mari est resté seul dans cet appartement-là, sa femme est seule dans celui-ci, ils ont tous deux la bride sur le col. (Acte 3, scène 17, GUSMAND)
  74. Bon, voici le mari : j'aperçois aussi sa femme : éteignons les lumières, pour faire durer plus longtemps le double veuvage. (Acte 3, scène 17, GUSMAND)
  75. Je n'ai qu'à l'emmener secrètement, qu'en arrivera-t-il ? (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  76. Comme il soupire... (Acte 3, scène 19, LA VEUVE)
  77. Oui, puisque vous m'appelez votre mari, vous serez ma femme ; vous m'aimerez un peu, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  78. Que cette main-là est bien meilleure à baiser que celle de ma femme, la sienne était rude, celle-ci est douce... (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
  79. Il vous aime, mais il est encore plus amoureux de la succession de sa femme : enfin Gusmand fera de son mieux pour ramener cet esprit là. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
  80. Oui, Monsieur, c'est la dissimulation qui maintient parmi les hommes la société civile et matrimoniale. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  81. À l'abri de la dissimulation, les Courtisans s'embrassent, les femmes se complimentent et les Auteurs se saluent de loin ; la dissimulation, farde les amitiés nouvelles, et recrépit les vieilles haines. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  82. Sans la dissimulation, que de séparations secrètes s'érigeraient en divorces publics ; mais la dissimulation tient lieu de sagesse aux femmes, et de bonté aux maris ; c'est ce qui fait tant de bons ménages qu'on voit à présent. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  83. Vous commencez à dissimuler, vous me caressez, de peur que je ne dise à votre femme... (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  84. Une femme espérer vivre plus longtemps que son mari ! (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
  85. Qu'un mari souhaite vivre plus longtemps que sa femme, cela est dans la nature, cela. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  86. Ça, commencez votre dissimulation par Madame_la_Comtesse : allez rire avec elle du tour qu'elle vous a joué, et plaisantez-en à la barbe des gens, afin qu'ils n'en rient point à la vôtre. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
  87. C'est la force du sexe, que d'avoir ces faiblesses à commandement ; car dans les grands accidents, quand l'attaque est trop forte, une femme se sauve dans l'évanouissement. (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
  88. Voici la femme, fais venir le mari. (Acte 3, scène 3, FROSINE)
  89. Oui, c'est une traître que cette Madame_la_Comtesse ; mais votre mari mérite aussi votre colère, premièrement parce qu'il est en vie, et de plus, parce qu'il est infidèle ; mais de peur qu'il ne s'aperçoive que vous l'êtes aussi, feignez, comme je vous l'ai dit, d'être ravie de le revoir. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  90. Je tremble de peur qu'il ne me soupçonne ; j'aurai peut-être dans mon trouble nommé Dorante innocemment. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
  91. Innocemment, d'accord ; mais enfin la vertu veut que vous changiez en un clin d'oeil, votre amour en estime, et dès que votre mari deviendra mort, vous rechangerez en un autre clin d'oeil, votre estime en amour. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  92. Ça allons embrasser votre Époux, comme si de rien n'était. (Acte 3, scène 4, FROSINE)
  93. Je revois ma chère femme. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  94. C'est innocemment que je vous parle d'éloigner mon neveu. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
  95. Provisions de noces, comme vous voyez. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  96. Le vôtre premièrement : car Madame_la_Comtesse regarde cela comme un mariage tout neuf. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  97. Et vous, Madame, vous avez bien compris, que l'argent qu'on vous demandait, c'était pour marier votre nièce en basse Normandie ; comme vous n'avez rien voulu donner, Madame le Comtesse fait ces deux mariages à ses dépens. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  98. Car fille sage apparemment v.90 (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  99. Et femme si fidèle avec mari Normand, v.92 (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
  100. Ce mariage fera enrager votre femme, et Thérèse restera près de vous. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
  101. Ce qui me détermine, c'est la peur... de déplaire à ma femme. (Acte 3, scène 6, L'INTENDANT)
  102. Je dors ; et mon sommeil est un enchantement. v.149 (Acte 3, scène 6, GUSMAND)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 18 textes (soit une présence dans 0,95 % des textes) dans lesquels il y a 1449 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 80,50 occurences par texte.

Titres Acte 1 Acte 2 Acte 3 Acte 4 Acte 5 Total
1 LA JOUEUSE4127261817129
2 LA NOCE INTERROMPUE47000047
3 LA NOCE INTERROMPUE600006
4 LES MAL-ASSORTIS231500038
5 LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ291700046
6 LE D?PART DES COM?DIENS17000017
7 LE DÉPART DES COMÉDIENS200002
8 LE CHEVALIER JOUEUR3390152178
9 LE N?GLIGENT19425000111
10 LE NÉGLIGENT212005
11 L'ESPRIT DE CONTRADICTION62000062
12 LA RÉCONCILIATION NORMANDE162415161283
13 LE JALOUX HONTEUX3437272422144
14 LES ADIEUX DES OFFICIERS20000020
15 LES ADIEUX DES OFFICIERS11000011
16 LE MARIAGE FAIT ET ROMPU2523170065
17 LE FAUX INSTINCT3128220081
18 LE FAUX SINCÈRE2626322421129
19 LE FAUX HONN?TE HOMME48344600128
20 LE DÉDIT40000040
21 LA MALADE SANS MALADIE19131718774
22 LE DOUBLE VEUVAGE635560097
23 LES MAL-ASSORTIS03100031
24 LE DOUBLE VEUVAGE023005
  Total5273943131151001449

 

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